lundi 26 décembre 2016

jeudi 22 décembre 2016

Vues aériennes de Troyes : cathédrale, églises, bassin de la Préfecture


Bassin de la préfecture, cathédrale, Hôtel-Dieu



Cathédrale, Saint-Nizier, tête du bouchon



Canal de la Haute-Seine, cathédrale, Saint-Rémy, Saint-Urbain piscine du Vouldy, rue Raymond Poincaré

mercredi 21 décembre 2016

Troyes vu d'un ULM en septembre 2008

   
Le bouchon de Troyes



Théatre de Champagne, Jardin du Rocher, théâtre de la Madeleine



Gare de Troyes,  Bouchon de Champagne Troyes,  "petits jardins"


Félix-Gustave SAUSSIER, 1828-1905 général, député de l'Aube




Le général Félix-Gustave Saussier, né à Troyes en 1828 vient de faire l'objet d'une nouvelle notice biographique publiée dans le Dictionnaire des célébrités auboises - en décembre 2016.
Son frère Louis Saussier a été l'objet de plusieurs communications De Pierre  Chevallier concernant son opposition à Napoléon III en tant que vénérable de la loge L'Union fraternelle à l'orient de Troyes.
Son beau-frère Isidore Grisier mériterait d'être cité aussi au titre de ses activités républicaines avec son ami Julien Joseph Jacquin à Troyes et dans la préparation de février 1848, notamment avec sa participation au banquet républicain du Château-Rouge.

lundi 19 décembre 2016

Emile Zola et les primaires à gauche

 


Contribution prophétique 
Emile Zola

 au débat actuel de la gauche, extraite d’un de ses derniers livres publié juste avant sa mort en 1902 « Travail ».
« En les écoutant, on les aurait crus, à l’âpreté, à la méchanceté de la querelle, des hommes, ennemis séculaires, prêts à se dévorer, sans aucune entente possible. Et pourtant, ils voulaient le même bonheur pour tous les êtres, ils se rejoignaient au même but la justice, la paix, le travail réorganisé, donnant le pain et la joie à tous.
Mais quelle fureur encore, quelle haine agressive, meurtrière dès qu’il s’agissait de s’entendre sur les moyens !
Le long de la route si rude du progrès, c’était à chaque halte, parmi les frères en marche, enflammés tous du même désir d’affranchissement, des batailles sanglantes, sur la simple question de savoir s’il fallait passer à droite ou à gauche. »
Zola

jeudi 15 décembre 2016

Candidature du citoyen Cottet, profession de foi 1848




  LE   CITOYEN COTTET

Aux ouvriers et aux instituteurs

Du département de l’Aube

 Liberté Egalité Fraternité


Pour que la Représentation Nationale soit complète et en tout conforme au principe républicain qui doit présider à sa formation, il faut que chacune des grandes catégories dont se compose la Nation ait ses représentations directes; il faut donc qu'à côté des représentants de l'agriculture, du commerce, des arts, de l’industrie manufacturière, de l'armée, etc., figurent les représentants de la grande masse des ouvriers proprement dits.
L'Assemblée Nationale doit compter, dans son sein, des citoyens ayant porté la veste et le tablier; des hommes qui connaissent intimement les besoins de l'atelier et de la mansarde.
Les instituteurs primaires sont aussi des ouvriers dont la mission, laborieuse et sainte, doit devenir de plus en plus imposante sous l'empire de nos nouvelles institutions. Tâchôns que les instituteurs, si mal récompensés jusqu'ici de leurs nobles et pénibles travaux, aient aussi quelques représentants choisis parmi ceux qui ont longtemps respiré la poussière et l’air vicié des classes.
Tel  est le vœu  du Gouvernement provisoire ; tel paraissait  être le vœu de tous 1es Comités électoraux ; tel est celui  de  tous les bons et vrais Républicains.
Dès le commencement de la lutte électorale, des ouvriers de Troyes et d'A rcis, et des instituteurs, tous mes anciens camarades, m'ont dit : Soyez notre représentant.
Jusqu'ici j'avais reculé, effrayé que j’étais en comparant la faiblesse de mes moyen à la grandeur de la tâche que des amis  trop confiants voulaient m'imposer. Mais voyant en fin que les Comités  électorau x de Troyes,  malgré leur promesse, ne présentent, sur leur liste, aucune candidature sérieuse  d'ouvrier ;  désirant voir chez nous le grand principe de l’élection populaire consacré par le fait ;  persuadé que le dévoûment et l'amour de la patrie peuvent, jusqu' à un certain point, compenser la capacité,, j’accepte enfin la candidature qui m’est proposée, et je m’offre à vous comme le représentant special des ouvriers et des instituteurs.

Ouvriers et instituteurs de l’Aube ! beaucoup d’entre vous me connaissent depuis l’enfance : les uns m’ont connu ouvrier tisserand pendant huit années ; les autres ont assisté à mes leçons publiques d’enseignement populaire, à l’hôtel de ville et au musée de Troyes. Tous les instituteurs m’ont connu à l’école normale de l’Aube, où pendant huit années aussi, j’ai mis mon faible savoir et mon dévouement à leur service.
Que ceux qui me connaissent depuis longtemps dissent ce que j’ai été et ce que je suis ; qu’ils disent si je suis républicain d’hier ou républicain de longue date ; qu’ils me fassent connaître à ceux qui ne me connaissent pas, et les suffrages ne me manqueront pas !
           
Une  circonstance pourrait nuire  à ma candidature, si je ne prévenais pas les objections qu’elle peut oulever. Je suis, depuis quatre ans, vérificateur des poids et mesures à Arcis, c’est-à-dire fonctionnaire public nommé par l’ancien gouvernement.

Qu 'on sache bien que j'ai obtenu cet emploi au concours, et non par faveur ; que je l'ai obtenu que parce  que  la  faiblesse relative de mes  concurrents  à mis les  distributeurs de faveurs d’alors dans l' impossibilité de m'évincer ; qu'enfin cet emploi est tout-à-fait en dehors de la politique, et que son exercice est spécialement  à  l'avantage  des pauvres,  qu'il  met  à  l 'abri  (de  la  fraude,  de  la  cupidité  des  marchands   de   mauvaise foi . II  est bien entendu que  ma  démission  serait  une  conséquence forcée de mon  élection   en  cas  de succès.
Ouvriers et Instituteurs de l'Aube ! je réclame donc vos sùffrages, et vous adresse ma profession de foi,  franche  et loyale, me vouant  à votre inimitié,  à votre juste  mépris si je manquais au moindre de mes engagements. Aucune autre démarche ne sera faite  par moi , ni  de ma  part, pour  déterminer  vos votes.
Je ne vous demande rien pour moi , car, pensez-y bien, en acceptant la députation , je risque mon  avenir  et peut-être ma vie ; j'ai ici  tout  à perdre  et  rien à gagner : la députation        n'est plus,        ne doit plus être un marche-pied . Je vous demande vos suffrag·es  dans  votre propre  intérêt, dans l'intérêt  de la  défense du plus beau des droits conqu is par nos frères de Paris, le 21 févricr dernier, le  droit de representation pa r tous et pour tous. Si nous ne voulons pas perdre ce droit , nous en devons faire usage dès aujourd'hui .

   PROFESSION DE FOI    
Je veux la République, rien que la République ; avec toutes ses institutions largement libérales. Je la veux telle que l'ont comprise ceux qui ont décrété l'abolition de la peine de mort pour délits politiques, l'organisation du travail et l’abolition complète de l'esclava ge.
Je veu x la République, c'est-à-dire le gouvernemen t de la na tion par la nation  au moyen d'une représentation législative  vraiment nationale, et d’un pouvoir électif temporaire et responsible
Je veux la République, parce que j’ai la conviction que ce mode de gouvernement est le seul qui convienne à une nation éclairée ; parce que c’est sous un gouvernement républicain exclusivement, que l’homme comprend sa dignité, peut jouir de la plenitude de ses droits, et dire véritablement : Je suis libre et égal aux autres hommes qui sont mes frères.
A ceux qui ne partageraient pas ma conviction, je dirais encore: Je veux la République, parce que c’est une nécessité, une conséquence naturelle de notre civilisation ; parce que la royauté, sous quelque couleur qu’elle se présente, n’est plus possible en France.
Je repousse complètement toute idée, toute doctrine qui tendrait à porter atteinte aux droits sacrés de la propriété.
Je veux l’allègement des charges qui pèsent sur le pauvre, par la suppression de tout impôt portant sur des objets de consommation générale et nécessaire, en substituant aux impôts actuellement existants, un impôt sur les objets de luxe et de fantaisie.
Je veux que tout impôt soit progressif, c’est-à-dire augmente avec la valeur des objets imposés, plus que proportionnellement à cette valeur.
Je veux que tous les emplois, sans exception, soient soumis à l’élection ou au concours ; que toute charge cesse d’être vénale ; que tout cumul d’emploi soit rendu impossible ; qu’aucun fonctionnaire ne soit appelé à la représentation nationale sans avoir au préalable abandonné son emploi.
Je veux la liberté absolue de la pensée, et de son expression par la parole, l’écriture ou la presse.
Je veux la liberté absolue de la conscience en matière religieuse, le libre exercice de tous les cultes, le respect pour toutes les croyances.
Je veux que l’instruction à tous les degrés soit gratuite pour tous, accessible à tous, sauf les conditions d’aptitudes pour l’admission aux écoles spéciales ; que  l’instruction soit largement développée et encouragée par tous les moyens possibles ; que par conséquent, tous ceux qui seront chargés de la répandre soient rétribués par l’état, assez honorablement pour qu’on puisse exiger d’eux toutes les lumières et tout le zèle qu’exigera leur haute et importante mission.
Je veux une organisation du travail basée sur une association bien entendue du travail et des capitaux, sur une répartition équitable des bénéfices entre le capitaliste et les travailleurs.
Enfin, je veux que le mot justice, devant les tribunaux, soit une vérité ; que la justice soit rendue gratuitement et soit plus expéditive, surtout en matière civile, de telle sorte que sa balance ne soit plus entraînée par le poids de l’or du riche.
Voilà ce que je veux et ce que je défendrai de tout mon pouvoir, envers et contre tous, si vous me jugez digne de vous représenter à la prochaine Assemblée Nationale.
Salut et Fraternité

COTTET
Vérificateur des poids et mesures
ancien Ouvrier Tisserand
ancien Professeur à l’Ecole normale


lundi 12 décembre 2016

L’Incendie de l’embarcadère de Troyes – février 1855





L’Incendie de l’embarcadère de Troyes – février 1855


" Hier, 19 février (1855) à dix heures moins quelques minutes du soir, un incendie effroyable a éclaté à Troyes. Au moment où nous écrivons ces lignes, les bâtiments du bel embarcadère du chemin de fer n’existent plus. Le feu favorisé par un vent d’est très vif s’est propagé avec une rapidité foudroyante, et une demi-heure après, le vaste plancher du premier étage s’affaissait sur la galerie des Pas-Perdus, et se transformait en un brasier d’une intensité excessive ; un quart d’heure ne s’était pas encore écoulé quand la toiture s’abîmait et venait en augmenter la force.
A minuit et demi, l’incendie n’était pas calmé ; mais par suite du manque d’aliments nouveaux, et grâce à la rapidité des secours qui l’ont circonscrit dans le pavillon du milieu et ses attenances, il ne s’est pas étendu plus loin. Le feu a duré toute la nuit.
On dit que l’incendie a été occasionné par une explosion produite par la flamme d’une bougie qui se serait communiquée au gaz.
Aujourd’hui à cinq heures du matin, l’incendie est complètement apaisé. Le foyer produit par l’affaissement des planchers est encore rouge, et l’on voit s’élever entre les murs du grand pavillon une fumée rougeâtre produite uniquement par cet amas de tisons.
A demain des détails plus circonstanciés. »
Publié dans le périodique « Le Napoléonien » le 20 février 1855
dessin de Gustave Lancelot

samedi 10 décembre 2016

Louis Mony 1849-1928 maire, conseiller général, sénateur radical-socialiste


Louis Mony, "croqué"  ci-dessus par ses adversaires politiques.

MONY (Louis), né le 19 mars 1849 à Saint-Parres-les-Vaudes (Aube), mort le 29 mai 1928 à Troyes (Aube).
Sénateur de l'Aube de 1920 à 1926.
D’origine modeste, fils d’un postillon de Saint-Parres les Vaudes.
Etabli architecte à Troyes, Louis Mony débuta de bonne heure dans la vie publique en entrant en 1881 au conseil municipal du chef-lieu de l'Aube ; réélu en 1884, il devint premier-adjoint en 1885 et maire de 1886 à 1890, puis de 1896 à 1900 et de 1904 à 1908. Il était entré entre-temps, en 1895, au Conseil général de l'Aube où il devait siéger trente ans et qu'il allait présider pendant près de dix ans, de 1914 à 1925.
Elu pour la première fois sénateur le 11 janvier 1920 par 466 voix sur 663 suffrages exprimés, réélu le 9 janvier 1924, au premier tour, par 567 voix sur 662 votants, il appartint au groupe de la gauche démocratique radicale et radicale-socialiste et fit partie des commissions des douanes et de l'hygiène, au nom desquelles il est intervenu plusieurs fois en séance.
L'état de sa santé ne lui permettant plus de remplir son mandat avec l'assiduité qu'il souhaitait, il donna sa démission le 12 novembre 1926. Il devait mourir dix-huit mois plus tard, le 29 mai 1928, à Troyes, à l'âge de 80 ans. Vice-président de la commission des hospices, président de la caisse d'épargne en 1886, puis président d'honneur en 1896, les multiples services qu'il rendit lui avaient valu la croix de la Légion d'honneur.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)
 



vendredi 9 décembre 2016

Narcisse Alphonse Gaucher 1848-1907, un aubois oublié


Narcisse Alphons Gaucher est né en 1848 à Fontette, il a été instituteur à Bérulles dans les années 1870 puis professeur de mathématiques, physiques et dessin géométrique à l'Ecole normale d'instituteur de Troyes.
1er vice-président de l'Association amicale des  anciens élèves de l'Ecole normale des instituteurs de l'Aube,  il est décédé, célibataire, le 28 juin 1907 à Troyes au 55, rue de l'Hôtel de ville.
Très apprécié par ses anciens et élèves, sa tombe a été ornée d'un médaillon réalisé en 1908 par le sculpteur Désiré Briden.
Cette tombe a "bénéficié" de plusieurs sablages qui ont rendu totalement illisibles son nom et les expressions d'affection et de reconnaissance exprimée par ses élèves et concitoyens et les autorités locales.
Fort heureusement, ce médaillon a été cité dans un article de Charles Favet, publié en novembre 1976 dans la revue "La Vie en Champagne" consacré à Désiré Briden.

dimanche 4 décembre 2016

Blanche Miroir,une actrice troyenne


  Une célébrité troyenne oubliée. Blanche Miroir, née à Troyes en 1859, fille d'un père patissier et bonnetier à ses heures.
Une vie romanesquie agitée qui mériterait une biographie.
Comment une jeune fille issue d'un milieu populaire troyen a pu se retrouver sur les planches des théatres parisiens à l'âge de 14 ans en prétendant être la fille d'un chef d'orchestre ? Au théâtre français de Saint Petersbourg pendant quatre années dans les années 1880, épouse de Jean Coquelin, fils du célèbre acteur Constant Coquelin, sociétaire de la Comédie française, fondateur de la Maison des artistes à Couilly Pont aux Dames (77),  avoir eu pour témoin à  son mariage Edmond Rostand...

samedi 3 décembre 2016

Le site de Montaigu, début décembre





 A proximité de Troyes, une quinzaine de kilomètres, le site de Montaigu sur les communes de Souligny et Laines les bois. Son oppidum, ses vues sur la plaine de Troyes et le Val de Gloire.