Louis Joseph Alexandre BARDET,
l'un des fils d'Alfred Bardet, Louis Bardet, né le 12 décembre 1886 illustra de ses dessins un livre sur Brienne le Château publié par son père en 1904.
Il fit une carrière de journaliste, chansonnier, par la suite, et fut l'un des animateurs de l'Action Française aux cotés de Léon Daudet et Maurice Barrès.*
Il composa les paroles de plusieurs chansons dont la Royale, qui est encore utilisée par les royalistes de nos jours.
https://www.youtube.com/watch?v=8iHB9GrugCI
Paroles
Français, parlons avec courage.
Nés sur le sol qu'ont rassemblé nos Rois,
Nous recevons en héritage,
Le champ moins riche, et moins grand qu'autrefois...
C'est pourtant bien la même graine,
La même terre aussi pourtant,
Qui donc a pillé le domaine ?
Il faut savoir, il est grand temps.
Refrain
Si tu veux ta délivrance,
Pense clair et marche droit !
Les Rois ont fait la France !
Elle se défait sans Roi.
Si tu veux ta délivrance,
Pense clair et marche droit !
Français, nous voulons une France,
Mais à la France il faut un Roi !
Sans ordres, sans chef et sans guide,
Le peuple errant n'est qu'un pauvre troupeau,
Le nombre est un tyran stupide
Que les flatteurs poussent à son tombeau !
Le pouvoir n'est plus que la proie
Que se disputent les partis,
Pour sauver la France qu'ils broient
Autour du chef, soyons unis !
Tu n'étais pas un prolétaire
Libre artisan des métiers de jadis,
À l'atelier comme à la terre
Le Roi seul fort protégeait les petits !
Abandonné, l'ouvrier peine,
Esclave hier, forçat demain
Entre les dictateurs de haine
Et ceux du capital sans fin.
Protégeant nos foyers prospères
Le Roi tenait nos rivaux désunis,
La démocratie unitaire
A fait le bloc des Teutons ennemis !
Menant les peuples aux carnages
Elle armera le genre humain,
La paix n'est qu'aux mains du Roi sage,
Qui rompait le faisceau Germain !
Sur le pays sans Monarchie
L'ennemi fond quatre fois en cent ans ;
Nous avons sauvé la Patrie,
Mais qu'a-t-on fait du prix de notre sang ?
Le Roi, qui, si l'on croit l'Histoire
Ne le versa jamais en vain,
N'eût pas livré notre victoire
Au saboteur américain.
Transformant en ghetto immonde
Notre Paris qu'on ne reconnait plus,
On voit la vermine du monde
Prendre gaîment la place des poilus.
Vainqueurs, porterez-vous ces chaînes ?
Est-ce pour subir un tel sort
Que reviennent ceux qui reviennent,
Et que sont morts ceux qui sont morts ?
Enfin, des chimères fatales
Un grand penseur délivre nos cerveaux ;
Assez de sang et de scandales,
Hommes petits qui criez de grands mots !
Pour les rhéteurs, l'heure est mauvaise,
Notre force est d'avoir raison,
Et partout l'Action Française
Fait reculer la trahison !