vendredi 29 mars 2019

Pharmacie Perrot-Prailly, rue Nodre Dame à Troyes






Facture 30 mars 1814 du pharmacien troyen Perrot-Prailly, rue Notre-Dame
pour l'ancien député  Antoine Edmé de la Huproye, né à Troyes en 1765, décédé à Charmont sur Barbuise en 1839.






Louis Jean Baptiste Christophe Perrot (dit Perrot-Prailly)

Né le 7 janvier 1779 à Nangis Seine-et-Marne, fils de Jean-Baptiste Perrot et Marie-Thérèse Champenois.
Commissionné pharmacien de l’Armée du Rhin le 8 Prairial an 7, licencié le 14 Floréal an 9.
Pharmacien à Troyes, chef de l’opposition libérale sur Troyes
Elu colonel de la Garde nationale de Troyes le 27 août 1830
Membre du conseil municipal de Troyes le 29 octobre 1830
Chevalier de la Légion d’Honneur le 6 avril 1831
Décédé le 27 juillet 1838 à Troyes
Ses obsèques furent accompagnées de manifestations au cours desquelles la Marseillaise fut jouée par la musique autour de sa sépulture puis chantée au retour du cortège.
  




Profil de Louis Jean Baptiste Christophe Perrot
par François-Augustin Caunois 1787-1859

mardi 26 mars 2019

Amédée Aufauvre, caricaturé par Etienne Collet




Amédée AUFAUVRE Troyes 1817, Troyes 1864

Historien, journaliste, romancier

Les musées de Troyes possèdent une petite statuette en terre le représentant.

Il apparait aussi "croqué" par son ami l'imprimeur lithographe Etienne Collet, dans le journal humoristique "La silhouette" que les deux amis ont publié pendant quelques mois en 1839 et 1840 avec l'aide de Jean François Gadan.
Il apparait ainsi dans le second dessin où Collet juché sur une estrade tend à son ami Aufauvre une caricature le représentant.

Dans le premier dessin qui annonce la disparition prochaine du journal éphémère, il est le 3ème personnage en haut à gauche qui essuie ses larmes avec un mouchoir. Le personnage à sa droite n'est autre que Jean-François Gadan avec qui il participera avec Louis Ulbach à d'autres aventures journalistiques.
Les lecteurs de l'époque pouvaient aisément reconnaître d'autres célébrités de l'époque comme le futur maire de Troyes Désiré Argence, Claude Joseph Habert architecte et leader républicain...

 statuette Amédée Aufauvre
Musée Saint Loup Troyes

lundi 25 mars 2019

Oeuvres éphémères ARGADOL Troyes



Hommage à Karl Lagerfeld 

février 2019

Colombe

vendredi 8 mars 2019

Babygro, le vêtement qui grandit avec l'enfant Frafor Troyes




 Charles Douine fait construire une filature de coton vers 1855 à l'emplacement d'un moulin dont il ne subsiste rien. Il possède une seconde usine rue Simart, à proximité, de la première, mais qui a été détruite. L'établissement du cours Jacquin est agrandi par Georges Douine au début du 20e siècle, qui y installe notamment une salle des machines portant la date 1902. Touron fils devient le propriétaire de la filature après la Première Guerre mondiale, puis une S.A. Touron est créée vers 1927. En 1986 (enquête initiale), une usine de bonneterie, propriété de Franck Forter, dont la raison sociale est Fra-For S.A., est installée dans les bâtiments depuis 1960 environ. En 2013 (complément d'enquête), le site est désaffecté et en attente d'une prochaine destination. Un permis de construire a été déposé en avril 2013, prévoyant la conversion du site en plusieurs logements.

(extrait inventaire patrimoine industriel de Troyes, région Champagne Ardennes)

voir pst de ce blog en  2015
https://troyes-en-champagne.blogspot.com/2015/03/filature-georges-douine-aux-moulins.html

https://troyes-en-champagne.blogspot.com/2015/03/filature-georges-douine-aux-moulins.html

lundi 4 mars 2019

L'ascension du ballon "Léviathan" à Troyes 7 juin 1860

 Dans le cadre de l'Exposition régionale de Troyes en mai et juin 1860, M. Godard et son ballon "Léviathan" se sont envolés le jeudi 7 juin à plus de 1000 mètres d'altitude de Troyes à 18 heures         pour se poser un quart d'heures plus tard, à quatre kilomètres de la ville dans la propriété de M. Millière à Argentolles.
La presse locale, "L'Aube" et  le "Petit Courrier de Bar-sur-Seine" ont publié le compte-rendu de cet exploit sous la signature de M. E. Brévot.

samedi 2 mars 2019

Marguerite Sardin Laroche, Bar sur Seine,1889-1969, enseignante, syndicaliste, militante laïque

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Marguerite SARDIN, épouse LAROCHE, née le 28 décembre 1889, décédée le 29 janvier 1969
enseignante, syndicaliste, militante laïque.
Stèle funéraire proche de la tour de l’horloge de Bar sur Seine


LAROCHE Marie, Marguerite née SARDIN.
Née et décédée à Bar-sur-Seine (Aube), 28 décembre 1889-29 janvier 1969 ; professeure, directrice d’Ecole Primaire Supérieure puis de collège ; militante syndicaliste du SNEPS, puis du SNCM et des organisations laïques en Moselle.
Son père, Henri Sardin, était cordonnier, Grand-rue à Bar-sur-Seine, sa mère, Eléonore-Joséphine Martret, était sans profession. Marie Sardin obtint le brevet supérieur en 1907, commença des suppléances d’institutrice à Essoyes (Aube) et y enseigna jusqu’en 1917, avant d’être nommée pour une année à Bar-sur-Seine.
Elle épousa, le 4 novembre 1916, à Bar-sur-Seine, Pierre Laroche, instituteur. Ce dernier, dans les années 1930, fut le secrétaire de la section socialiste SFIO de Forbach (Moselle). Chevalier de la Légion d'honneur en 1932.
Marie Laroche obtint les deux parties du certificat d’aptitude pour le professorat d’enseignement commercial en 1922 et en 1930. Parallèlement, elle obtint le diplôme d’ingénieur commercial de la faculté de Nancy en 1927. Elle devint professeur adjoint d’enseignement commercial à l’école pratique de commerce et d’industrie de jeunes filles à Forbach, où elle enseigna aussi les sciences naturelles et fut titularisée comme professeur en 1931.
Marie Laroche fut une des animatrices de l’« Entente des jeunes professeurs du second degré » de la région de l’Est, réunissant des syndiqué(e)s des trois syndicats de l’enseignement technique, des écoles primaires supérieures et des collèges. Elle fut nommée en 1938 directrice déléguée de l’EPS de filles de Forbach. Elle militait également dans la Ligue de l’enseignement et les œuvres laïques du département.
Au début de la guerre, l’EPS de filles de Forbach fut repliée à Cognac (Charente) puis à Bar-sur-Seine. Elle fut fermée au début de l’année 1941-1942 à la suite de la transformation des EPS en collèges modernes, et Marie Laroche fut mise à la retraite en avril 1942.
De son côté, son mari, directeur de l’école primaire de garçons de Forbach puis du cours complémentaire, mobilisé comme lieutenant au début de la guerre, avait été fait prisonnier. En dépit de cette situation, il fut considéré comme démissionnaire d’office en raison de ses responsabilités dans la Franc-maçonnerie.
Marie Laroche refusa sa mise à la retraite et son arrêté de mise à la retraite fut annulé, le 28 juin 1944. À la Libération, elle fut nommée, en novembre 1944, directrice du collège moderne et technique de jeunes filles de Forbach.
Elle se retrouva alors trésorière de la mutuelle maladie-décès du Syndicat national des collèges modernes et resta membre de sa CA nationale de 1945 à 1948. Elle était en même temps secrétaire de la section départementale de la Moselle 31 syndiqué(e)s votèrent en totalité pour l’autonomie lors du référendum sur l’affiliation de 1948. Elle dut ensuite adhérer au syndicat des personnels de direction de la FEN puisque le nouveau Syndicat national de l’enseignement secondaire (classique et moderne), né de la fusion du SNES et du SNCM, ne syndiquait pas ces personnels.
Militante des organisations laïques, elle fut l’objet, en 1953, d’une plainte de la section CFTC des centres d’apprentissage à propos de l’utilisation des fonds Barangé. Elle réagit vivement contre l’attitude du Syndicat général de l’Éducation nationale qui, selon elle, s’en prenait surtout à son engagement laïque.
Elle prit sa retraite en 1957 et décéda en 1969 à Bar sur Aube et fut enterré à côté de son mari ( décédé en 1961) dans un terrain privé .
Extrait de l’article :
http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article136884, notice LAROCHE Marie, Marguerite née SARDIN. par Alain Dalançon, Jacques Girault