vendredi 25 décembre 2020

Alfred Joseph PINEL, ancien maire de Bar-sur-Seine

 
 

PINEL Alfred Joseph

Docteur en droit, avoué à Bar sur Seine, successeur de Me Ducoudré, juge de paix, maire de Bar-sur-Seine, conseiller d’arrondissement, juge de paix (Chaumont, Epernay), président de tribunal 1ère instance (Pointe-à-Pitre, Mascara)

Né le 8 aout 1842 à Avranches, décédé le 23 décembre 1923 à Gyé-sur-Seine

Membre de la loge « L’Union fraternelle » initié en 1885

Candidat radical à de multiples élections

Auteur de plusieurs ouvrages : »De la séparation des églises et de l’Etat » 1885, »Essai de solidarité sociale » 1911, »ABC philosophique » 1919

Enterrement civil à Gyé-sur-Seine en 1923 avec discours du président de la loge troyenne du Grand Orient « L’Aurore sociale »

 
 

 

mardi 22 décembre 2020

Reconstruction du pont Célestin Philbois, qui était C. Philbois ?


   Nouveau pont Célestin Philbois

 

Né le 16 juin 1864 à Bossancourt (Aube) ; mort le 6 mars 1929 à Troyes. Ouvrier bonnetier, puis employé de commerce, militant socialiste de la Fédération de l’Aube puis communiste; 

député (1914-1924).

 

Qui était Célestin Philbois ? Réponse dans le Maitron

 

mercredi 16 décembre 2020

Inauguration du buste de Jaurès 1920




L’inauguration du buste de Jean Jaurès à Troyes

dimanche 12 décembre 1920

 

 


Le site Retronews de la BNF a mis en ligne une collection de journaux de La Dépêche de l’Aube à  partir de l’édition du 7 décembre 1920.

Une opportunité nous est offerte pour redécouvrir des épisodes importants pour la ville de Troyes.

Ainsi, ce journal annonçait dans l’édition du  8  décembre une manifestation imposante programmée  de dimanche suivant 10pour  l’inauguration d’un buste de Jean Jaurès et de la grande salle de la Bourse du Travail qui portera désormais son nom.

Le programme était publié ultérieurement.


 

Le dimanche suivant, 12 décembre  la première page présentait un portrait de Jean Jaurès et détaillait l’organisation des cérémonies.

 

 


Le compte-rendu de la manifestation était publié le mardi 14  avec les remerciements de René Plard adressés à tous les participants, « La classe ouvrière de notre ville et les délégués de notre département se pressaient en foule… Cette affluence est un gage que notre cité est définitivement acquise au socialisme… ».

Et  la reproduction des ’hommages à Jean Jaurès prononcés par  Lévy-Bruhl , Léon Jouhaux et Célestin Philbois.

 

Le journal radical « Le Petit Troyen »  publia un compte-rendu de cette manifestation intitulé : « La manifestation Jean-Jaurès » avec une description des nouveaux aménagements et un résumé de la causerie sur Jaurès prononcée par le professeur Lévy-Bruhl de la grande salle de la Bourse du Travail.

 


 

 

Le journal conservateur «  La Tribune de l’Aube » intitula son bref compte-rendu  en quelques lignes : « Une manifestation socialiste en l’honneur de Jaurès à l’occasion de l’inauguration d’un buste en bronze de Jaurès »….

 


 


mardi 15 décembre 2020

Un après-midi au Cirque de Troyes pour les maternelles en 1888 (suite) autre tonalité

 

Le Petit Troyen, 15 août 1888

Journal radical propose un autre récit  :

 

Distribution des prix des écoles maternelles à Troyes.

 

Hier a eu lieu à une heure, la distribution des prix des écoles maternelles dans la salle du Cirque. Sur l’estrade se trouvaient M. Grandemange, président ; M. Boullier, maire de Troyes, quelques conseillers municipaux, ainsi que M. Berthier, inspecteur primaire, etc.

M. Grandemange a prononcé le discours suivant :

« Mesdames, Messieurs, mes chers enfants. Aujourd’hui, pour la seconde fois je suis appelé à présider la distribution des prix de nos écoles, et M. le Maire a bien voulu, encore une fois cette année, se démettre en ma faveur de ses droits à la présidence de cette solennité….

S’il appartient à M. le Maire de vous mieux dire combien nous intéresse votre jeune âge, il ne peut sentir plus que je ne le fais, le plaisir qu’il y a à se retrouver au milieu de vous, à distribuer à chacun la récompense de son assiduité à l’étude pendant le cours de l’année, et les espérances que nous fondons sur les projets futurs de vos jeunes intelligence.

L’enseignement que vous recevez dans les classes enfantines a déjà son importance : il vous prépare à aborder avec de moindres efforts l’enseignement primaire. Les connaissances qu’il vous donne, la lecture et l’écriture, vous sont d’autant plus aisées à acquérir que pour vous en faciliter l’étude vos institutions avec la patience et le dévouement tout paternels que nous nous plaisons à leur reconnaîtrai, ont soin de varier toutes vos occupations par des exercices amusants qui conviennent si bien à l’enfance, et à vous présenter e travail comme un autre divertissement. Vous étudiez aussi des fables dont la morale vous apprend déjà à aimer le bien et à le pratiquer, et qui en développant votre raison et en faisant éclore votre conscience ajoute un charme de plus aux graces de votre enfance. Elles vous enseignent l’affection que vous devez à vos parents et la reconnaissance que méritent les soins continuels dont ils vous entourent…

Je ne veux pas prolonger davantage votre impatience si légitime de recevoir vos prix, je me fais ici votre interprète en remerciant en votre nom et au mien, vos dévouées institutrices si vigilantes, dont les soins n’ont cessé de vous accompagner, et qui vous ont entourés de tant de sollicitude. »

M. Grandemange remercie ensuite les dames patronnesses de leurs soins et la fanfare des pompiers de son gracieux concours.

La distribution a eu lieu  ensuite les dames patronnesses passaient dans les rangs des écoles maternelles religieuses et ont donné des bonbons seulement aux enfants de ces écoles, laissant les petites damnées de l’école laïque.

Quand donc l’égalité s’établira-t-elle en laïcisant toutes ces petites écoles ? Heureusement, les enfants de l’école laïque des Jacobins recevront une compensation et une consolation. Les enfants ont ensuite fait valoir leurs petits talents, les religieuses, à leur façon, en chantant la vierge et les anges, les petites laïques en chantant des couplets de circonstance.

La distribution des prix a ensuite eu lieu. La fanfare des Sapeurs-Pompiers a joué la Marseillaise.

 


 Distribution des prix dans une école communale rurale dans les années 1890


dimanche 13 décembre 2020

Un après-midi au Cirque de Troyes pour les maternelles en 1888


 

Distribution des prix aux Ecoles maternelles de Troyes

Août 1888

Imaginez-vous un millier d’enfants de deux à six ans, - peut-être plus – habillés de blanc, de rose, de bleu, des écharpes en travers du corps, des fleurs dans les cheveux, riant de tout et de rien, battant la mesure, comme un seul homme en écoutant une section de la fanfare des pompiers.

Ajoutez au milieu de tout cela des étendards de toutes couleurs ; faîtes circuler des sœurs aux robes noires et grises, aux coiffes blanches ; des institutrices laïques aux chapeaux enrubannés, et jusqu’aux huissiers de l’Hôtel-de-Ville, le bicorne sous le bras, l’épée au flanc, puis à un moment donné introduisez le cortège officiel composé de M. Grandemange, de M. Boullier, de l’inspecteur primaire, de M. Camus et du fidus Achates du maire de Troyes… ce sera la physionomie exacte du spectacle que vous auriez eu sous les yeux si le hasard ou un motif quelconque vous avait fait franchir les portes du Cirque hier à une heure.

C’était assurément charmant, d’autant que M. Grandemange – nous l’en félicitons – a eu l’excellente idée de se mettre à la portée de son jeune auditoire et de discourir sous le pouce, en homme absolument convaincu qu’il ne sera pas écouté.

On parle de discipline : c’est assurément au milieu du monde infiniment petit qu’il faut l’aller chercher.

Tous ces bambins si remuants et si mutins, obéissent comme un seul homme au « signal » de leur directrice. Pan !  ils se lèvent ; pan ! ils saluent ; pan ! – ils chantent, avec un ensemble à rendre jaloux « l’Orphéon » et la « Chorale »,. Et il y en a parmi eux qui sont comédiens dans l’âme. Certain gâte-sauce a tenu le principal rôle d’une pièce avec chœurs aussi bien que l’aurait pu faire Coquelin Cadet.

Nous glissons sur le reste du programme qui était, d’ailleurs des plus corsés. Comme nous glisserons sur la distribution des récompenses, la chose la plus goûtée, assurément du jeune auditoire.

 (Article non signé publié à l’identique dans «  le Journal de Troyes » et «  le Petit républicain ».Un compte-rendu de tonalité autre est publié le 15 août dans le journal radical «  Le Petit Troyen ». )

 


 Illustrations extraites de "L'héritage troyen du XIXème siècle" de Gabriel Groley

 

 

à suivre...

dimanche 6 décembre 2020

Pont de Dienville 1910

 

Le pont de Dienville au début des années 1910.
Extrait des photos stéréoscopiques en ligne sur le site des Archives départementales de l'Aube.
 



 

vendredi 20 novembre 2020

Blanche Miroir, ses débuts à Lorient en octobre 1873

La revue La Comédie publie le 19 octobre 1873 un article présentant un spectacle donné à Lorient sous la conduite d'un chef d'orchestre M. Miroir avec la participation dans le rôle d'une deuxième Dugazon d'une demoiselle Miroir futur espoir de la scène.

Blanche Miroir, prétendra ultérieurement,  lorsqu'elle deviendra célèbre,  être la fille d'un chef d'orchestre M. Miroir.  La même revue La Comédie rappellera quelques années plus tard les débuts de Mademoiselle Blanche Miroir sur la scène du théâtre de Lorient. en 1873..



 
http://troyes-en-champagne.blogspot.com/2020/10/blanche-miroir-actrice-troyenne-1858.html

vendredi 13 novembre 2020

Résultats obtenus par le lycée de Troyes au concours des Arts et Métiers 1908





                                  Classement de sortie de la promotion 1908-1911
 


mardi 20 octobre 2020

Comité pour l'Aube de l'Association pour la liberté de la presse 1832


 Extrait de l'édition du 19 novembre 1832 du journal "Le Courrier"


Le 15, les souscripteurs de l'Association pour la liberté de la presse dans l'Aube, se sont réunis au bureau du Progressif de l'Aube, à l'effet de constituer un comité pour la direction des opérations relatives à l'association.

Ont été élus, à une grande majorité :

président, M. Argence, capitaine en retraite, chevalier de la Légion d'Honneur ; 

secrétaire : M. Cénégal, avocat ;

membres consultants MM. Thiérion, fils, notaire ; Chambrette , propriétaire ; Ad. Fontainz, avoué ; Delière, négociant ; A. Girault , homme de lettres , à Troyes ; Jeanson , notaire à Villenauxe ; Maucourant , négociant à Arcis ; Maillard , notaire à Aix en Othe ; Richard , propriétaire à Radonvilliers.

Le comité va se mettre immédiatement en rapport avec les citoyens qui désireront souscrire : les souscriptions seront reçues chez chacun des membres du comité et au bureau du Progressif de l'Aube. Le minimum de  la souscription est fixé à 1 fr. 50 c. par semestre . La publication des noms des souscripteurs n'aura lieu qu'autant que cela leur conviendra.

dimanche 18 octobre 2020

Blanche Miroir, actrice troyenne 1858-1938





Béatrice Miroir, née Philippe à Troyes le 17 février 1859, décédée le 6 juin 1938, épouse de l'acteur Jean Coquelin. présentée par Charles de Senneville dans la revue La Comédie du 1er janvier 1877