mercredi 29 mai 2013
Exposition "Etre né quelque part" espace Argence
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Graines d'artistes,
Pascale Rouillot,
Troyes,
UNESCO
Pays/territoire :
Boulevard Gambetta, 10000 Troyes, France
lundi 27 mai 2013
La région "A Coeur Joie" Champagne-Ardenne chante la Russie
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Irina Nokonovich
jeudi 23 mai 2013
Jules Léon COTTET 1835-1913
Rubrique nécrologique
Jules Léon COTTET 1835-1913
publiée dans l’Illinois State Journal
le 2 juin 1913
Les funérailles de feu Jules Leon COTTET, résident très connu et respecté de cette ville (Springfield), se sont déroulées à Los Angeles, le lundi 26 mai 1913 à 14h30. Une courte mais belle cérémonie, respectant le rituel funéraire ingersollien, a été conduite par la Société Libérale de cette ville. Le corps a été transporté de la chambre funéraire jusqu’au crématorium. La crémation s’est faite dans l’intimité.
M. COTTET est arrivé à Los Angeles le 27 avril, accompagné de son épouse et de sa fille Julie. Il avait une santé défaillante depuis quelque temps et le climat rigoureux et les changements soudains de température lui étaient très néfastes, il pensait améliorer son état en se rendant en Californie. Ils arrivèrent à Los Angeles le 30 avril. Le lundi suivant, M. COTTET était frappé d’apoplexie. Il fut très malade pendant près de trois semaines, déclinant progressivement jusqu’à sa disparition le 24 mai. .
M. COTTET était né à Troyes, France, en 1835. Son père Ambroise Napoléon COTTET, était un éminent professeur et un savant à cette époque. Son fils Jules fut très tôt connu comme le « vieux jeune homme », eu égard à sa maturité d’esprit et à son comportement largement dus au fait qu’il était le compagnon de tous les instants de son père et son associé scientifique.
M. COTTET a reçu sa prime éducation dans l’école où son père était professeur de mathématiques. Puis à Châlons sur Marne, dans une institution qui a encore une réputation mondiale, et qu’il intégra en 1847 à l’âge de douze ans (vraisemblablement l’Ecole mutuelle primaire préparant à l’Ecole Royale des Arts et Métiers).
Nombre d’incidents marquants étaient déjà intervenus dans sa courte jeunesse pour le rendre digne de porter son surnom de « vieux jeune homme ». Son grand-père, un vétéran de Napoléon Ier, voulait en faire un marin. Il s’essaya à la navigation maritime pendant une courte période, mais il ne trouva jamais son pied marin. Le travail qu’on lui demandait, il aurait pu l’accomplir à terre, mais le mal de mer mit un terme à sa carrière navale.
Pendant qu’il suivait ses études dans l’école de Châlons il fit connaissance pour la première fois avec le goût de la guerre. Le 18 septembre 1848, un soulèvement révolutionnaire survint à Francfort sur le Main, son objectif était d’obtenir une Assemblée nationale et une république allemandes.
M. COTTET et plusieurs de ses condisciples partirent pour l’Allemagne. En arrivant à Mayence, ils trouvèrent une ville complètement désorganisée, sans chef, ni dirigeant. Les garçons ne purent franchir à nouveau le Rhin, les Prussiens étaient entre eux et leur patrie. Ils craignirent d’être arrêtés en France, et ils partirent vers le sud du Rhin vers la Suisse. Là ils rencontrèrent les officiers recruteurs de GARIBALDI qui les enrôlèrent sous leur bannière.
A ce moment, le mouvement libéral à Rome était devenu trop puissant pour être contrôlé par le Pape. Le comte ROSSI, un farouche opposant du mouvement libéral, fut nommé chef du gouvernement. Le peuple de Rome en fut indigné. Le 15 novembre 1848, ROSSI était assassiné sur les marches de l’Assemblée. Les troupes républicaines de GARIBALDI marchèrent sur le Palais pontifical, un combat au corps à corps avec la Garde pontificale s’en suivit. M. COTTET et ses camarades y participèrent. Il en fut décoré ultérieurement par GARIBALDI pour avoir fait un prisonnier.
Le Pape prit la fuite le 23 novembre. Il demanda l’assistance des puissances catholiques. En avril 1849 la France républicaine envoya le général OUDINOT et 4 000 hommes contre Rome. GARIBALDI s’échappa pendant le siège. Les jeunes soldats français n’eurent guère le choix.
Rester dans la ville et être faits prisonniers par les soldats français, cela aurait été dur pour eux. Tenter de s’échapper et c’était presque une mort certaine. M. COTTET fut caché quelques jours par une famille accueillante, et finalement il s’échappa et fit son retour en France. Grâce aux efforts combinés de son père et de ses amis, il évita les conséquences néfastes de son escapade. Il réintégra son école, mais il fut pris une nouvelle fois dans les tourments de la guerre.
Le 2 décembre 1851, Napoléon III renversa la République française et se proclama empereur. Dans les combats sur les barricades le frère aîné de M. COTTET, Jules Pierre, fut tué. Tous les républicains furent arrêtés dans leur lit, et parmi eux, M. COTTET et son père. Sans procès d’aucune sorte ils furent numérotés et jetés en prison pour y attendre la mort. Chaque jour, des nombres étaient appelés, ceux qui portaient ces nombres étaient extraits et fusillés. La misère dans ces geôles était terrible. Ceux qui restèrent furent transportés en Algérie après un certain temps.
Près d’Alger, M. COTTET et son père, avec beaucoup d’autres, furent emprisonnés au Camp de Birkadem. Là encore souffrances et morts frappèrent. Une épidémie de choléra survint, les bien-portants devaient secourir les malades. Le fils, Jules, fut chargé de coudre les sacs dans lesquels les cadavres étaient mis avant d’être enterrés. Le choléra l’épargna, mais il eut la dysenterie qui faillit l’emporter. Sans les efforts amicaux d’un arabe influent qui l’hébergea dans sa tente et prit soin de lui, il aurait succombé.
Les quelques prisonniers encore vivants obtinrent la ville comme prison jusqu’à ce que de nouveaux troubles en France provoquèrent leur enfermement au fort Bab-Azoun, un fort construit juste au-dessus de la mer.
C’est de cet endroit, que M. COTTET fit ses adieux à son père, il plongea dans la mer avec plusieurs camarades assez audacieux pour tenter une évasion. Ils furent repêchés par un petit bateau qui les déposa en Espagne. Ils traversèrent l’Espagne et le Portugal à pied. Dans un petit port près de San Sebastian, il embarqua dans un petit bateau à voile arborant le drapeau « stars and stripes ». Quarante-quatre jours de traversée pour rejoindre le port de la Nouvelle-Orléans, 44 jours avec un mal de mer incessant pour le jeune fugitif. Il débarqua le 24 octobre 1854 à la Nouvelle-Orléans. Il n’y resta que quelques jours puis il se rendit à Saint Louis pour y trouver du travail.
Plus tard, il se prit d’intérêt pour la Société icarienne, fondée par Etienne CABET à Nauvoo, Illinois, il s’y rendit pour y devenir membre, occupa la fonction de secrétaire pendant un temps. Pendant son séjour dans la société il épousa Irma JONVAUX. Quand la société se scinda, il retourna avec sa femme à Saint Louis. Il vécut un moment dans une ferme à l’embouchure de la rivière Illinois.
Quand la guerre civile éclata il vint à Springfield et s’enrôla dans le régiment Vaughn. Il servit deux ans, ses activités étant localisées à l’ouest, au Tennessee, à l’Arkansas… Il fut nommé capitaine de la 44ème Unité régulière de l’infanterie de couleur. Sa connaissance approfondie des tactiques militaires et de la pratique du sabre le porta en avant comme un maître instructeur prenant autant de responsabilités qu’il pouvait en assumer. Nombre de soldats qu’il forma se souvenaient avec respect du « Yankee français », nom sous lequel il fut bientôt connu. Ses amis parlent de ses exploits audacieux pendant cette période de sa vie, et certains se souviennent de sa sévérité envers les soldats sans loi, de sa justice stricte, envers tous hommes de couleur ou blancs. Il était bien appréciés par les hommes éminents de cette époque, LINCOLN y compris.
Après la guerre il eut pendant de nombreuses années un atelier de serrurerie sur la Quatrième rue, à l’arrière du lycée. Il devint aussi membre de la brigade des pompiers, responsable technique de la vieille pompe à incendie Silsby de la caserne n°2. Il se consacrait à ce vieil équipement. Bien des années après qu’il eut quitté la brigade du feu, il continua à travailler en extra sur le moteur Silsby. Le dernier incendie pour lequel il fit fonctionner la pompe Silsby toute une nuit avec de bons résultats fut celui du parc de poutres Vredenburgh en janvier 1904. Dans sa profession, il était un adepte du paiement comptant et des affaires saines ; dans ses relations avec le conseil municipal il était viscéralement opposé aux abus de pouvoir.
M. COTTET a eu une santé chancelante pendant quelque temps, il espéra qu’un changement de climat pourrait lui être salutaire et il partit pour Los Angeles le 27 avril. Une semaine plus tard il était victime d’hémorragies cérébrales. Son état empira jusqu’à son décès, le samedi 24 mai.
Sa première femme mourût lorsqu’il vivait sur la Quatrième avenue, le laissant avec deux enfants Eugene et Leonie. Il épousa en secondes noces, Clara WOLPERT de Belleville. De cette union naquirent deux filles, Julie, maintenant à Los Angeles, et Felicie, devenue Mme Ernest B. SNIDER de notre ville (Springfield).
En 1884, il acquit une ferme fruitière à l’ouest de notre ville, il y vécut jusqu’en 1904, il revint au centre-ville, acheta une maison 810 Park avenue, où il vécut jusqu’à son récent départ pour Los Angeles.
M. COTTET laisse derrière lui sa femme, Mme veuve Jules Leon COTTET, sa fille, Julie, toutes deux à Los Angeles ; un fils Eugene de Bloomington ; une fille, Mme Ernest B. SNIDER de Springfield, et sept petits-enfants, Jules Eugene COTTET de Springfield, Viola, Julie, Laura, Lavery et Merritt COTTET de Bloomington et Virginia Louise SNIDER de Springfield.
(ingersollien d’après Robert Green INGERSOLL 1833-1899 colonel, avocat, libre-penseur, agnostique)
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mercredi 15 mai 2013
Bancs de la vallée Suisse
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Pays/territoire :
Rue Argence, 10000 Troyes, France
lundi 13 mai 2013
Lettres à mon fils par Napoléon-Ambroise Cottet (1808-1880)
Pendant plus de vingt-ans, de 1855 à 1876, Napoléon-Ambroise
COTTET, a entretenu une correspondance avec son fils Jules Léon parti en août
1854 rejoindre la communauté icarienne d’Etienne CABET à Nauvoo dans l’Illinois
aux Etats-Unis.
Les lettres du père à son fils ont été conservées par les
descendants américains des Cottet. Une quarantaine de ces lettres ont été
retrouvées à Springfield dans un carton à chaussures à la fin des années 1980 par
l’arrière-arrière-petit-fils de Napoléon-Ambroise, le pasteur puis éditeur-historien
Lloyd Wayne GUNDY. Il les a communiquées
au professeur Robert P. Sutton, spécialiste américain de l’histoire du
mouvement icarien.
Au cours d’un voyage en France en 1995, Lloyd W GUNDY et sa
femme Wilma, ont déposé ce « trésor de lettres » à la Bibliothèque
municipale de Troyes.
Ces lettres, écrites par un intellectuel d’origine ouvrière,
un savant, engagé dans la vie politique, un militant républicain socialiste, un
libre-penseur « transporté » deux fois en Algérie par le régime
bonapartiste, offrent une description de
la vie intellectuelle, politique et sociale dans l’Aube pendant le Second
Empire et les débuts de la Troisième République ainsi que des débats qui ont
divisé la gauche républicaine.
Napoléon COTTET donne son point de vue sur la grande histoire,
il évoque les conflits en Europe, la guerre du Mexique, la guerre de sécession
aux Etats-Unis, l’élection de LINCOLN.
Il exprime sa perception de la politique française, l’arrivée au pouvoir
de Louis-Napoléon Bonaparte, les combats
des républicains sous le Second Empire, la Commune de Paris. Il décrit
les transformations de la ville de Troyes sous l’impulsion du maire Désiré ARGENCE, les actions des premiers socialistes troyens
autour de Claude-Joseph HABERT et Stanislas BALTET.
Cette correspondance privée éclaire la vie familiale
mouvementée d’un militant ouvrier avec sensibilité et parfois humour.
Ces lettres méritent de sortir de l’oubli pour compléter les
études historiques sur cette période qui a installé la République en France. Elles témoignent du
courage et de la ténacité de ces militants, qui ont préservé tout au long de
leur vie des raisons d’espérer en un avenir meilleur, plus juste et plus éclairé.
Wilma GUNDY a publié
plusieurs nouvelles évoquant les recherches généalogiques de son mari et la
découverte des lettres chez une petite-cousine, elle en a fait un chapitre de
son livre « Ma vie sans régisseur » publié en février 2013 aux
Etats-Unis.
Pamela PATRICK a communiqué des photos de Jules Léon à
Springfield et en famille avec sa seconde femme Clara WOLPERT.
Jusqu’à présent l’autre
partie de la correspondance, les lettres
adressées par le fils à son père n’ont pas été retrouvées…
dimanche 12 mai 2013
Ecluse de Saint-Lyé - canal de la Haute-Seine
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Saint-Lyé
Pays/territoire :
Saint-Lyé, France
samedi 11 mai 2013
L'Harmonie industrielle de M. Alexandre Tourey 1883
La Champagne illustrée consacre sa première page de son édition du 17 mars 1883 à M. Alexandre TOUREY, chef d'orchestre, professeur de musique, né à Besançon le 31 janvier 1837 arrivé à Troyes en 1872.
Il dirige bénévolement "L'Harmonie industrielle", formation musicale dont tous les musiciens sont des travailleurs.
jeudi 9 mai 2013
L'Etoile de Troyes 1882
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L'Etoile de Troyes
mercredi 8 mai 2013
Buste Bolvin-Godeliez par G. Guillemin
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stauaire,
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dimanche 5 mai 2013
Futur Centre des congrès de Troyes
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Pays/territoire :
Troyes, France
samedi 4 mai 2013
vendredi 3 mai 2013
mercredi 1 mai 2013
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