« Parmi
vos membres correspondants un jeune médecin de la plus haute espérance, dont
Troyes ne saurait oublier le zèle actif, les secours désintéressés, le
dévouement héroïque à l’époque fatale du choléra, M. Fourcade vient d’être moissonné à la
fleur de l’âge, par le même fléau qui a ravagé le Caire et presque toute l’Egypte. »
Mémoires
de la Société académique de l’Aube avril 1835 page 122.
Une brève biographie publiée récemment dnas la base prosopographique du CTHS
FOURCADE Louis Antoine Léon
Naissance:
11 mars 1801 à Montauban (Tarn-et-Garonne) - Décès: 20 février 1835 à Egypte
Société(s)
Société(s)
Société
académique de l'Aube : Membre correspondant le 20 juin 1834, 1834
Biographie
Fils d’un
ingénieur toulousain, il fit ses études à l’hôpital de la Grave à Toulouse de
1814 à 1822, et à la faculté de médecine de Toulouse. Tiré au sort pour
effectuer ses obligations militaires classe 1821, il réussit à se faire
admettre comme chirurgien sous-aide major à l’hôpital militaire d’instruction
de Strasbourg en 1822. Il poursuit sa carrière de chirurgien militaire en
Espagne puis en France, il réussit à être affecté dans des hôpitaux militaires
parisiens Picpus, Val de Grâce, et peut fréquenter la faculté de médecine de
Paris où il obtint son titre de docteur en 1829.
Louis Fourcade est un chirurgien médecin militaire français.
Nommé chirurgien sous-aide-major au Bataillon des ouvriers d’administration de Troyes en 1830, il participe activement à la vie locale, noue des relations avec l’ensemble du corps médical, et cherche perpétuellement à acquérir de nouvelles compétences.
Membre actif de la Société anatomique de Paris il participe à ses travaux. Pour acquérir de nouvelles compétences dans le domaine de la chirurgie militaire à l’instar des membres de la famille Larrey il sollicite en vain plusieurs mutations pour la Pologne, l’Italie, et l’Afrique. Il est confronté en 1832 à l’épidémie de choléra virulente sur Troyes et épaule ses confrères civils. A ce titre il est proposé pour la Légion d’Honneur qui ne lui sera pas décernée. Disciple du Docteur Amusat, il pratique plusieurs amputations de seins cancéreux avec la technique de torsion des artères.
En 1834, il sollicite et obtient un congé sans solde pour se rendre en Egypte auprès de ses condisciples saint-simoniens. La Société Académique de l’Aube, le nomme membre correspondant le 20 juin 1834.
En Egypte, il se rapproche du Docteur Clot-Bey, est nommé médecin major à l’école de la Toura puis à l’hôpital d’Eskebie puis médecin chef de l’hôpital des troupes de terre d’Alexandrie.
Il décède de la peste, quelques heures après avoir assisté à l’autopsie d’une femme, en dépit des soins de ses confrères le 20 février 1835.
Sa mémoire est évoquée dans plusieurs ouvrages : « Mémoire d’une fille du peuple ou la Saint-simonienne en Egypte » de Suzanne Volquin et des Rapports et traités sur la peste orientale.
Ses amis et professeurs, les docteurs Amusat, Larrey père et fils lanceront une souscription en 1835 pour assister financièrement sa mère dont il était le seul soutien.
Louis Fourcade est un chirurgien médecin militaire français.
Nommé chirurgien sous-aide-major au Bataillon des ouvriers d’administration de Troyes en 1830, il participe activement à la vie locale, noue des relations avec l’ensemble du corps médical, et cherche perpétuellement à acquérir de nouvelles compétences.
Membre actif de la Société anatomique de Paris il participe à ses travaux. Pour acquérir de nouvelles compétences dans le domaine de la chirurgie militaire à l’instar des membres de la famille Larrey il sollicite en vain plusieurs mutations pour la Pologne, l’Italie, et l’Afrique. Il est confronté en 1832 à l’épidémie de choléra virulente sur Troyes et épaule ses confrères civils. A ce titre il est proposé pour la Légion d’Honneur qui ne lui sera pas décernée. Disciple du Docteur Amusat, il pratique plusieurs amputations de seins cancéreux avec la technique de torsion des artères.
En 1834, il sollicite et obtient un congé sans solde pour se rendre en Egypte auprès de ses condisciples saint-simoniens. La Société Académique de l’Aube, le nomme membre correspondant le 20 juin 1834.
En Egypte, il se rapproche du Docteur Clot-Bey, est nommé médecin major à l’école de la Toura puis à l’hôpital d’Eskebie puis médecin chef de l’hôpital des troupes de terre d’Alexandrie.
Il décède de la peste, quelques heures après avoir assisté à l’autopsie d’une femme, en dépit des soins de ses confrères le 20 février 1835.
Sa mémoire est évoquée dans plusieurs ouvrages : « Mémoire d’une fille du peuple ou la Saint-simonienne en Egypte » de Suzanne Volquin et des Rapports et traités sur la peste orientale.
Ses amis et professeurs, les docteurs Amusat, Larrey père et fils lanceront une souscription en 1835 pour assister financièrement sa mère dont il était le seul soutien.
Sources
biographiques
- Dossier de
carrière des officiers de santé Service Historique de la Défense 3Yg13446
- Fonds Enfantin – correspondances diverses saint-simoniens Bibliothèque de l’Arsenal
- Rapport à l’Académie Royale de médecine sur la peste et las quarantaines vol 1de René-Clovis PRUS 1846
- Fonds Enfantin – correspondances diverses saint-simoniens Bibliothèque de l’Arsenal
- Rapport à l’Académie Royale de médecine sur la peste et las quarantaines vol 1de René-Clovis PRUS 1846
Bibliographie
- Thèse 1829
Faculté de médecine de Paris « Etude clinique, anatomique et expérimentale de
l’épanchement de sang dans l’abdomen » Paris 1829
- Contributions à diverses revues médicales
- Contributions à diverses revues médicales
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire