mercredi 25 décembre 2013

Maison du Docteur Paris - 8, place Casimir Perier Troyes


11 décembre 2013

25 décembre 2013

Surprise !
Un trompe-l'oeil, très réussi, annonce une opération de rénovation immobilière et la vente prochaine d'appartements de luxe et de plateaux pour professions libérales.
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mardi 24 décembre 2013

Le Petit-Paris, Louis Rosenwald architecte et Guillemin sculpteur

 
 
 

Le magasin "Le Petit Paris",  construit en 1888 par Louis Rosenwald, architecte-expert à Paris,
est  repris par Henri Jorry et sa femme Augustine Prieur, et se spécialise dans l'habillement sous la dénomination de "Grands Magasins Jorry-Prieur".

Plus tard,la papeterie Eppe  s'installe dans cet immeuble, et l'exploite jusqu'à la fermeture de son magasin dans les années 2000.

 Inoccupé pendant plusieurs années, le bâtiment abrite à partir de 2012 une agence de la banque CIC.
Sur l'une des colonnes qui encadrent la porte du 44, rue Urbain IV, on aperçoit la signature "Guillemin sculpteur" identique à celle  qui est apposée sur le monument funéraire de la familleGodard-Pillaveine. Vraisemblablement, l'un des membres de la famille Guillemin, Théodore le père ou Gustave Basile le fils.
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jeudi 19 décembre 2013

Le jubé de la Madeleine, l'institutrice et le bedeau



Le jubé de la Madeleine et la description écrite le 25 avril 1911 par une institutrice en visite à Troyes.
 


...et sur la droite surpris avec son chiffon et son tablier le préposé à l'entretien.
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mercredi 18 décembre 2013

mercredi 11 décembre 2013

Jules-Narcisse Cathelin 1839-1925 sculpteur, ornemaniste

 
 
 


Maison du docteur Paris,8  place Casimir Périer - Troyes
Jules-Narcisse Cathelin,  sculpteur qui réalisa le buste de  Napoléon-Ambroise Cottet, est né à Toucy( Yonne) en 1839. Elève des Beaux-Arts de Paris, il épouse le 1er mars 1864 Rosalie Adeline Thuillot,une Troyenne et vit à Troyes jusqu'à sa mort en 1925.
Il participe à la décoration de l'hôtel particulier du Docteur Pâris, 8 place Casimir Périer, construit en 1870-1871 par l'architecte Arsène Roussel. Ses sculptures décorent la façade et son effigie se trouve dans un médaillon sur le pilastre gauche de la porte d'entrée surmontée d'une tête de Bacchus.
L'inventaire du Ministère de la Culture cite des sculptures de Cathelin dans plusieurs églises de l'Aube.
Des chaîres à prêcher : Buxeuil, Sainte-Maure, Mesnil Saint Loup. Des autels et retables : Orvilliers Saint Julien, Bouranton, Saint Julien les villas, La Madeleine à Troyes.

Hôtel du Dr Paris, 8, place Casimir Périer Troyes.
Jules-Narcisse Cathelin (1839-1925) has made the sculptures and appears on the left of the gate.
Lots of his works may be seen in several churches : Buxeuil, Sainte-Maure, Mesnil Saint Loup, Orvilliers Saint Julien, Bouranton, Saint Julien les villas, La Madeleine Troyes.
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Hippolyte Fimbel, sculpteur - 57, rue Adolphe Thiers Saint André les vergers

 
 


Maison du sculpteur Hippolyte FIMBEL.
Né le 23 mars 1855 à Bourbonne (Haute-Marne), il épouse le 19 avril 1881 à Troyes Julie Joséphine HERIOT, lingère. Un fils est né de leur union,, Louis Gabriel, le 15 mars 1887, rue Thiers à Saint-André les vergers. Louis Gabriel FIMBEL décède pendant la Première guerre mondiale.
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mardi 10 décembre 2013

Jardin du Rocher, kiosque et pièce d'eau

 
 
 
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Eugène Buret 1810-1842, journaliste, économiste,

 


Eugène Buret, né le 6 octobre 1810 à Troyes, fils de Edmé Buret (fabriquant de toile puis marchand de vin, rue de la Clef de Bois) et de Renée Françoise Roy,mort le 23 août 1842 à Saint-Leu-Taverny (Seine-et-Oise)

Journaliste au Courrier français, de 1836 à 1842, il remporte en 1840 le concours de l’Académie des Sciences morales et politiques sur le sujet  : « En quoi consiste la misère, par quels signes elle se manifeste en divers pays ; quelles sont ses causes. »
Son ouvrage, publié en 1840, De la Misère des classes laborieuses en Angleterre et en France, propose « une étude méthodique du problème, en vue de sa complète solution » et une intervention de l’État « en faveur du travail »..
Phtisique, il meurt très jeune au retour d’un voyage en Algérie. Ses résultats et une critique du colonialisme sont publiés en 1842 dans Question d’Afrique. De la double conquête de l’Algérie par la guerre et la colonisation.
Disciple de Sismondi, il critique l’économie libérale et fournit des arguments aux militants ouvriers et aux théoriciens socialistes de la monarchie de Juillet, et du socialisme scientifique, Marx et Engels.

 
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dimanche 8 décembre 2013

Hôtel particulier de la famille Vignes, 24, rue de la Paix Troyes




En 1906, l'industriel Robert Léon Vignes, ( né à Troyes, en 1860, fils du banquier, publiciste, Edouard Vignes) âgé de 45 ans habitait cet hôtel particulier avec sa femme Thérèse Raguet et sa fille Germaine. Dans la même demeure habitaient leur personnel de maison : un valet de chambre Joseph Masson et son épouse, femme de chambre, une cuisinière Marie Dormoy, un cocher Gilbert Prost, sa femme Marie Prost, concierge et leur fille Francine.
En 1926, Germaine Vignes, y habite avec son mari, Antonin de Massiac, leur fille Marie et deux domestiques.
En 1931, l'hôtel sera habité par Jean Vignes, industriel, sa femme Aline Vitoux, leur fils François, une cuisinière, un valet de chambre et une femme de chambre.

Depuis les années 1990, cet hôtel accueille le Comité des réussites de l'Aube - ADAPT (L’association pour l’insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées).
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vendredi 6 décembre 2013

La gauche, le Front populaire et la fête de la bonneterie à Troyes




René Plard, maire de Troyes et la Reine de la bonneterie en 1935




Reine Gérard, reine de la bonneterie en 1936



L'almanach du Petit Troyen 1937


La gauche troyenne avait vivement critiqué le paternalisme des industriels troyens lors des premières fêtes de la bonneterie.
Ses critiques ont perduré dans le mouvement ouvrier, syndicats, partis de gauche, presse engagée jusque dans les années 1930.
En 1925, le rédacteur en chef de La Dépêche de l'Aube, René Plard écrivait " On donne des jeux au peuple pour ne pas avoir à lui donner du pain".
A l'approche du Front populaire le mouvement ouvrier se réappropriera ces fêtes et importera ses propres symboles. En 1934, la fête était organisée au bénéfice du fonds municipal d'aide aux chômeurs. L'élection de la Reine avait lieu à la Bourse du Travail. Entre 1935 et 1938, le Maire de la municipalité de Front populaire, le même René Plard renouvela le caractère de la fête. Il rappela que la Reine de la bonneterie était un symbole de l'unité de la classe ouvrière et de la victoire historique du Front populaire, personnification du travail émancipateur Pour la première fois le couronnement de la Reine s'ouvrait avec la Marseillaise, dans le respect de la tradition républicaine. Sous le Front Populaire, les compétitions sportives et les activités de loisir remplacèrent les cérémonies corporatives de la Confrérie des bonnetiers. La fête devint un moment de célébration du temps libre au lieu du travail, et au delà du loisir du droit pour les ouvriers à consommer.

From 1935 to 1938, René Plard, as the Popular Front mayor of Troyes promoted a revised version of the festival; For him, the Hosiery queen was a symbol of working-class unity and the historic victory of the Popular front. For the first time the crowning ceremony opened with the "Marseillaise" within the republican tradition. Throughout the three festivals of the Popular Front, sport competitions and leisure activities replaced the corporation ceremonies. The festival had become a celbration of leisure, rather than of work, and a celebration of the workers right to consume.

(article publié en 2010 sur le blog www.deslilas.com, repris partiellement dans l'excellente revue "Bourse du travail - Mémoire vivante" n°18 - novembre 2013).


Prochainement :
Conférence de Martine Demessemacker le jeudi 12 décembre 2013 à 18 heures -
Maison des Associations à Troyes sur le thème : Les fêtes de la bonneterie organisée par l'UPOPAUBE

jeudi 5 décembre 2013

Gustave Carré 1843-1895, historien, journaliste



Gustave Carré né le 28 mai 1843 à Sézanne, fils  de Auguste Constant Carré, marchand mercier et de Marie Virginie Herbin a fait de  brillantes études secondaires au lycée de Troyes. Agrégé d'histoire, il est professeur d'histoire au lycée deTroyes puis au lycée Lakanal de Sceaux.
Il est directeur-gérant et principal rédacteur du journal humoristique "Le furet troyen" qui parait du 15 septembre 1868 au 3 juillet 1869 puis de juillet à décembre 1872. Il publie une "Histoire populaire de Troyes et du département de l'Aube" en 1881, imprimerie Lacroix, Troyes, ouvrage remarqué et récompensé qui se termine par un plaidoyer pour le progrès qu'il intitule "Jadis et aujourd'hui".
Il épouse à Bar sur Aube en  1878, Marie Anne Françoise Renée Robert fille d'un professeur de collège.
Il décède le 22 janvier 1895 à Sceaux.
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