dimanche 21 décembre 2014
Marcelle Tinayre 1870-1948, belle et rebelle, femme de lettres
Belle découverte grâce à un article de Jean-François Nivet dans la Vie en Champagne 2001.
Marcelle Tinayre, née à Tulle en 1870, fille et belle-fille d'institutrices engagées, des hussardes de la République, sa mère Louise Chasteau née Saigne qui fut la première directrice de l'école normale de jeunes filles de Sainte-Savine, sa belle-mère- Victoire Tinayre née Guerrier, inspectrices des écoles du XIIème arrondissement de Paris sous la Commune.
Elle résida quelques mois à Troyes avant que sa mère rejoigne l'Ecole normale supérieure de Fontenay aux Roses.
Auteure à succès, elle fut pressentie pour être décorée de la Légion d'honneur qu'elle ne reçut jamais pour avoir osé écrire que par modestie elle ne pourrait pas la porter.
Elle fut l'une des fondatrices du prix Femina.
Ses prises de positions critiques envers certains régimes communistes lui valurent l'hostilité d'une partie des intellectuels français.
Tulle, sa ville de naissance, lui a rendu de multiples hommages.
Voir la video de la télévision de la Corrèze
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mercredi 17 décembre 2014
Un loup tué en centre ville à Troyes
Ce matin vers huit heures le sergent de ville LUTEL accompagné de LEVEQUE chef cantonnier, passant près du passage à niveau du chemin de fer du faubourg Saint Martin ont aperçu un loup qui du bord de la route s'est introduit dans la cour du Sieur LECORCHE, instituteur de Saint Martin.
LUTEL et LEVEQUE se sont mis à sa poursuite, ils ont essayé de le tuer, mais il s'est sauvé, est entré dans la cour du S. BODIE, s'est sauvé de nouveau. Enfin, il a été tué dans la propriété THIBEZARD par le Sieur COULON, boulanger, rue de Pouilly qui lui a tiré deux coups de fusil.
On a reconnu que c'était une jeune louve.
Point de voyageur de marque dans les hôtels. Tranquillité,parfaite.
le 10 décembre 1863
le Commissaire central de police de Troyes.
Archives départementales de l'Aube 4M385
LUTEL et LEVEQUE se sont mis à sa poursuite, ils ont essayé de le tuer, mais il s'est sauvé, est entré dans la cour du S. BODIE, s'est sauvé de nouveau. Enfin, il a été tué dans la propriété THIBEZARD par le Sieur COULON, boulanger, rue de Pouilly qui lui a tiré deux coups de fusil.
On a reconnu que c'était une jeune louve.
Point de voyageur de marque dans les hôtels. Tranquillité,parfaite.
le 10 décembre 1863
le Commissaire central de police de Troyes.
Archives départementales de l'Aube 4M385
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Troyes
Pays/territoire :
Troyes, France
samedi 13 décembre 2014
Troyes dans les années 1950 vu par Robert GIBBINGS, artiste irlandais
En descendant la Seine
Robert GIBBINGS 1953
Robert Gibbings (23 March 1889 – 19 January 1958) was an Irish artist and author who was most noted for his work as a wood engraver and sculptor, and for his books on travel and natural history.[1] Along with Noel Rooke he was one of the founder members of the Society of Wood Engravers in 1920,[2] and was a major influence in the revival of wood engraving in the twentieth century.
Ruelle des chats
Troyes et ses cyclistes selon Robert Gibbing
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Robert GIBBINGS,
Troyes
Pays/territoire :
Troyes, France
vendredi 12 décembre 2014
Ravalement de façade Maison du Dr Paris - Troyes
Belle réussite d'ensemble
même si le sablage a été agressif envers certains détails des sculptures.
Pendant les travaux - 25 décembre 2013
Avant les travaux
11 décembre 2013
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Troyes
Pays/territoire :
Place Casimir Périer, 10000 Troyes, France
lundi 8 décembre 2014
Nouveau guide de l'étranger pour Troyes et l'Aube 1910
Quelques photos extraites du Nouveau guide de l'étranger pour Troyes et l'Aube 1910
de Lucien MOREL-PAYEN,
J-L PATON, imprimeur éditeur.
Pays/territoire :
Troyes, France
mercredi 3 décembre 2014
lundi 1 décembre 2014
La Ruche Troyenne
En 1891, Charles DUTREIX crée La Ruche troyenne, 20 rue Coulommière à Troyes, entreprise continuée sous la dénomination de La Ruche moderne. Société anonyme d'approvisionnement, son capital initial de 10 000 francs est porté à 200 000 francs en 1905. De nouveaux entrepôts sont édifiés en 1908 par Félix BOUTON qui les décore d'une ruche et d'une abeille. (informations Jean-Louis HUMBERT).
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La Ruche moderne,
La Ruche troyenne,
rue Coulommière,
Troyes
Pays/territoire :
Rue Coulommière, 10000 Troyes, France
jeudi 27 novembre 2014
Célestin MORIAT, rédacteur Petit Troyen, poète, chansonnier
Portrait de C. MORIAT par Gustave LANCELOT
Carte de voeux de C. MORIAT
Inauguration du monument aux enfants de l'Aube
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rédacteur
Pays/territoire :
Troyes, France
mercredi 26 novembre 2014
Auto-portrait Jules Narcisse CATHELIN 1839-1925
Portrait du sculpteur Jules Narcisse CATHELIN 1939-1925
maison dite du Dr Paris place Casimir Périer Troyes
L'enfer est pavé de bonnes intentions, ce portrait vient de faire l'objet d'un sablage agressif qui endommage l'oeuvre.
Voir le même médaillon photographié il y a trois ans avant ce sablage.
Portait avant sablage
Jules-Narcisse Cathelin, le sculpteur qui réalisa le buste de Ambroise Napoléon Cottet, est né à Toucy( Yonne) en 1839. Elève des Beaux-Arts de Paris, il épouse le 1er mars 1864 Rosalie Adeline Thuillot,une Troyenne et vit à Troyes jusqu'à sa mort en 1925.
Il participe à la décoration de l'hôtel particulier du Docteur Pâris, 8 place Casimir Périer, construit en 1870-1871 par l'architecte Arsène Roussel. Ses sculptures décorent la façade et son effigie se trouve dans un médaillon sur le pilastre gauche de la porte d'entrée surmontée d'une tête de Bacchus.
L'inventaire du Ministère de la Culture cite des sculptures de Cathelin dans plusieurs églises de l'Aube.
Des chaîres à prêcher : Buxeuil, Sainte-Maure, Mesnil Saint Loup. Des autels et retables : Orvilliers Saint Julien, Bouranton, Saint Julien les villas, La Madeleine à Troyes.
Hôtel du Dr Paris, 8, place Casimir Périer Troyes.
Jules-Narcisse Cathelin (1839-1925) has made the sculptures and appears on the left of the gate.
Lots of his works may be seen in several churches : Buxeuil, Sainte-Maure, Mesnil Saint Loup, Orvilliers Saint Julien, Bouranton, Saint Julien les villas, La Madeleine Troyes.
Hôtel du Dr Pâris, 8 place Casimir Périer Troyes
Jules-Narcisse Cathelin, le sculpteur qui réalisa le buste de Ambroise Napoléon Cottet, est né à Toucy( Yonne) en 1839. Elève des Beaux-Arts de Paris, il épouse le 1er mars 1864 Rosalie Adeline Thuillot,une Troyenne et vit à Troyes jusqu'à sa mort en 1925.
Il participe à la décoration de l'hôtel particulier du Docteur Pâris, 8 place Casimir Périer, construit en 1870-1871 par l'architecte Arsène Roussel. Ses sculptures décorent la façade et son effigie se trouve dans un médaillon sur le pilastre gauche de la porte d'entrée surmontée d'une tête de Bacchus.
L'inventaire du Ministère de la Culture cite des sculptures de Cathelin dans plusieurs églises de l'Aube.
Des chaîres à prêcher : Buxeuil, Sainte-Maure, Mesnil Saint Loup. Des autels et retables : Orvilliers Saint Julien, Bouranton, Saint Julien les villas, La Madeleine à Troyes.
Hôtel du Dr Paris, 8, place Casimir Périer Troyes.
Jules-Narcisse Cathelin (1839-1925) has made the sculptures and appears on the left of the gate.
Lots of his works may be seen in several churches : Buxeuil, Sainte-Maure, Mesnil Saint Loup, Orvilliers Saint Julien, Bouranton, Saint Julien les villas, La Madeleine Troyes.
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Jules Narcisse Cathelin,
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sculpteur,
Troyes
Pays/territoire :
Place Casimir Périer, 10000 Troyes, France
mardi 25 novembre 2014
"La ville de Troyes" statue Hôtel de ville de Paris
"Ville de Troyes"
Statue de Louis-Charles JANSON.
Hôtel de ville de Paris
rue de Lobau
Dénomination | |
Titre |
LA VILLE DE TROYES
|
Auteur/exécutant | |
Précision auteur/exécutant |
Arcis-sur-Aube, 1823 ; Paris, 1881
|
Ecole | |
Période création/exécution | |
Genèse |
modèle original ; oeuvre en rapport
|
Historique |
autre exemplaire en pierre érigé à l'extérieur de l'hôtel de ville de Paris
|
Matériaux/techniques | |
Dimensions |
123 H ; 36 L ; 23 P
|
Inscriptions | |
Précision inscriptions |
CH. JANSON (S. SUR LE SOCLE)
|
Sujet représenté |
figure (allégorie : cité, Troyes, femme, à l'antique, en pied, couronne, matériel industriel : tissage, relief, écu) ; relief (Mignard Pierre, Girardon François, tête, de profil : droit, sculpteur)
|
Lieu de conservation | |
Musée de France
au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002 |
|
Statut juridique |
propriété de la commune ; musée des Beaux-Arts ; don ; Troyes ; musée d'art d'archéologie et de sciences naturelles
|
Date acquisition |
1882
|
Anciennes appartenances | |
Numéro d'inventaire |
882.10.1
|
Commentaires |
sur socle
|
Bibliographie |
CAT. 1882 n° 249 ; CAT. 1931 n° 210
|
Copyright notice |
© Direction des Musées de France, 1989
|
Libellés :
Hôtel de ville de Paris,
Louis-Charles Janson,
statue,
Ville de Troyes
Pays/territoire :
Rue de Lobau, 75004 Paris, France
samedi 22 novembre 2014
"La ville de Troyes" statue de LC JANSON, poème de C MORIAT
poème de Célestin MORIAT
né à Vallant Saint Georges le 24 octobre 1836
Louis-Charles JANSON
sculpteur né à Arcis sur Aube le 4 novembre 1823
décédé à Paris 6ème le 26 mars 1881
statue " La ville de Troyes" sur la façade de l'Hôtel de ville de Paris, rue Laubau, 2ème étage
Libellés :
Célestin Moriat,
Hôtel de ville,
La ville de Troyes,
Louis-Charles Janson,
Paris
Pays/territoire :
Rue de Lobau, 75004 Paris, France
lundi 17 novembre 2014
Jardin du Rocher - Troyes
Libellés :
boulevard Gambetta,
Jardin du Rocher,
Troyes,
villa Viardot
Pays/territoire :
Boulevard Gambetta, 10000 Troyes, France
dimanche 16 novembre 2014
jeudi 13 novembre 2014
Albert GOUDY 1867-1924, philantrope troyen
Albert Aristide GOUDY, né le 24 novembre 1867 à Rosières (10), fils de Jean Joseph GOUDY et Marie Marguerite Arthémise CUISIN.
Philantrope troyen, conseiller municipal.
Président de la Prévoyance mutuelle de l'Aube, de la France prévoyante, de la Société de gymnastique La Patriote, comptable de la Société de secours mutuel des bonnetiers de la ville de Troyes...
Médaillon réalisé par Désiré BRIDEN, sépulture cimetière de Troyes.
Philantrope troyen, conseiller municipal.
Président de la Prévoyance mutuelle de l'Aube, de la France prévoyante, de la Société de gymnastique La Patriote, comptable de la Société de secours mutuel des bonnetiers de la ville de Troyes...
Médaillon réalisé par Désiré BRIDEN, sépulture cimetière de Troyes.
Libellés :
Albert Goudy,
Désiré Briden,
philantrope,
Troyes
Pays/territoire :
Troyes, France
samedi 8 novembre 2014
Oeuvre de Barbara SOIA pour Claudie PIERLOT
Claudie Pierlot est née en 1947 à Troyes, haut lieu de la bonneterie. Après des études de stylisme et de modélisme, elle travaille dans des usines de maille du sud de la France, puis devient assistante quatre ans chez Dorothée Bis. Elle intègre le bureau de style du Printemps puis l'agence Mafia, avant de travailler pour la marque René Derhy à partir de 1974. Après dix ans en tant que styliste pour Derhy, elle décide de créer sa propre marque et reçoit le soutien d'Yvette et René Derhy, avec qui elle sera associée jusqu'à la cession de sa marque en 2009 au groupe SMCP. Elle débutera ses premières collections dans les locaux de Derhy, 6 rue du Faubourg Poissonnière pour aller s'installer dans le milieu des années 1990, rue du Sentier dans un plus grand local, accompagnée par Daniel Pax son époux.
Elle décède d'une longue maladie le 25 février 2009 à Paris et est inhumée à Troyes.
En 2011, l'artiste Barbara Soïa a réalisé cette œuvre en bronze.
BARBARA SOÏA
Née en 1955, vit et travaille en Limousin.
EXPOSITIONS PERSONNELLES
2013Abbaye de Brantôme Salle du Réfectoire (24)
Du 27 Juillet au 17 Août
2012
Abbaye de Brantôme (24)
Conseil Général « La Culture au Grand Jour » Limoges (87)
Château de Mareuil (24)
2011
La Halle aux grains, Saint-Junien (87)
2009
Hôtel de Ville, Rochechouart (87), Festival « Labyrinthe de la voix »
2008
OFIVALMO , Paris 17e
2007
Galerie Terre des Arts, Paris 15e
Espace Desoubsdanes, St Laurent/Gorre (87)
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Barbara Soia,
Claudie Pierlot,
Troyes
Emile Clévy 1867-1940 , socialiste, militant ouvrier, maire de Troyes 1919-1929
Modeste sépulture d'un ancien maire de Troyes de 1919 à 1929,
Emile CLEVY 1867-1940
Emile CLEVY 1867-1940
A son ami regretté
Emile Clévy
le Parti Socialiste
reconnaissant
CLÉVY
Émile, Charles
|
Né à Ruvigny
(Aube), le 19 septembre 1867 ; mort à Troyes (Aube), le 14 avril
1940 ; ouvrier bonnetier ; militant et maire socialiste.
Venu jeune à
Troyes travailler dans la bonneterie, Émile Clévy se donna tout de suite à
l’action ouvrière. Adhérent du syndicat de sa profession, il y joua un rôle si
actif qu’il le représenta parfois aux congrès de la Fédération nationale du
Textile. Il fut aussi délégué à deux reprises à des congrès nationaux corporatifs,
au XVe — 9e de la CGT — Amiens, octobre 1906, et au XVIe, Marseille, octobre
1908.
En 1912 et en 1913, Clévy participa à de nombreux rassemblements contre le danger de guerre. Le 18 novembre 1912, à la Bourse du Travail de Troyes, il fit un tableau des horreurs inévitables des champs de bataille et engagea les ouvriers à s’opposer à tout conflit. La veille, à Bar-sur-Aube, il menaça la bourgeoisie, rendue responsable de la guerre éventuelle, du soulèvement du peuple en armes. Il reprit cette idée à Troyes le 17 décembre. Le 18 mars 1913, à Troyes, il fit le procès de la loi de trois ans, assurant que le crédit de 500 millions de francs affecté à la guerre « sert à protéger la bourgeoisie contre le prolétariat plutôt qu’il n’assure la défense nationale ».
Socialiste, syndicaliste, Clévy fut aussi un militant de la coopération. Jusqu’en 1919, il fut directeur de « La Laborieuse » et ensuite il appartint au conseil d’administration des coopérateurs de Champagne adhérant à la FNCC.
Clévy fut à maintes reprises le candidat de la Fédération socialiste de l’Aube au cours de campagnes électorales menées longtemps sans espoir de succès. S’il fut conseiller municipal de Sainte-Savine de 1896 à 1900, conseiller municipal de Troyes de 1912 à 1931, et maire de la ville de 1919 à 1929, il échoua toujours aux élections cantonales et législatives de Bar-sur-Aube en 1910.
En 1919, Émile Clévy était responsable à la propagande du Parti socialiste SFIO de l’Aube. Il se prononça dès avril 1919 pour l’adhésion à la IIIe Internationale.
En 1912 et en 1913, Clévy participa à de nombreux rassemblements contre le danger de guerre. Le 18 novembre 1912, à la Bourse du Travail de Troyes, il fit un tableau des horreurs inévitables des champs de bataille et engagea les ouvriers à s’opposer à tout conflit. La veille, à Bar-sur-Aube, il menaça la bourgeoisie, rendue responsable de la guerre éventuelle, du soulèvement du peuple en armes. Il reprit cette idée à Troyes le 17 décembre. Le 18 mars 1913, à Troyes, il fit le procès de la loi de trois ans, assurant que le crédit de 500 millions de francs affecté à la guerre « sert à protéger la bourgeoisie contre le prolétariat plutôt qu’il n’assure la défense nationale ».
Socialiste, syndicaliste, Clévy fut aussi un militant de la coopération. Jusqu’en 1919, il fut directeur de « La Laborieuse » et ensuite il appartint au conseil d’administration des coopérateurs de Champagne adhérant à la FNCC.
Clévy fut à maintes reprises le candidat de la Fédération socialiste de l’Aube au cours de campagnes électorales menées longtemps sans espoir de succès. S’il fut conseiller municipal de Sainte-Savine de 1896 à 1900, conseiller municipal de Troyes de 1912 à 1931, et maire de la ville de 1919 à 1929, il échoua toujours aux élections cantonales et législatives de Bar-sur-Aube en 1910.
En 1919, Émile Clévy était responsable à la propagande du Parti socialiste SFIO de l’Aube. Il se prononça dès avril 1919 pour l’adhésion à la IIIe Internationale.
En 1920, il
présida le comité d’action pour un quotidien ouvrier, fut membre du premier
conseil d’administration de l’imprimerie « L’Émancipatrice » et
établit les statuts du quotidien La Dépêche de l’Aube au CA duquel il
participait.
Dans son numéro du 14 avril 1923, le journal l’Aube Nouvelle, organe de la SFIO reconstituée, annonçait l’exclusion du PC d’Émile Clévy et de Louis Croisé. Le 19 avril la section troyenne de la SFIO, en présence de Paul Faure, votait à l’unanimité leur admission au Parti.. Clévy se définissait comme n’ayant « jamais été dans sa vie militante un extrémiste de droite ou de gauche... je suis et reste un marxiste malgré tout et malgré tous... un élu ouvrier qui a pour tâche de défendre la classe ouvrière ».
Dans son numéro du 14 avril 1923, le journal l’Aube Nouvelle, organe de la SFIO reconstituée, annonçait l’exclusion du PC d’Émile Clévy et de Louis Croisé. Le 19 avril la section troyenne de la SFIO, en présence de Paul Faure, votait à l’unanimité leur admission au Parti.. Clévy se définissait comme n’ayant « jamais été dans sa vie militante un extrémiste de droite ou de gauche... je suis et reste un marxiste malgré tout et malgré tous... un élu ouvrier qui a pour tâche de défendre la classe ouvrière ».
En 1925,
Clévy dirigea, allié aux radicaux, la liste du Cartel des gauches qui fut élue
au second tour. Mais Clévy n’avait personnellement obtenu que 5 134 voix
soit le plus faible score de la liste. Il fut néanmoins réélu maire de Troyes.
il lui arriva de se retrouver quelque temps aux côtés du PC dans l’action commune, ainsi contre les Jeunesses patriotes de Taittinger en mai 1926.
Mais son influence baissait : aux élections municipales de 1929 sa liste n’obtint que 3 107 à 3 300 voix, lui-même étant le dernier. Entre les deux tours les radicaux l’abandonnèrent pour s’allier à la droite.
En février 1934, il participa aux manifestations antifascistes et retrouva Plard dans un comité d’action contre le fascisme qui organisa un meeting le 8 février.
Il était alors membre réélu aux divers congrès de la CE du Parti socialiste. Mais aux élections municipales de 1935, il ne fut pas candidat sur la liste de Plard bien que son parti y figurât. Dans un communiqué paru le 11 mai le PS lui reprocha d’agir « contrairement à l’intérêt du Parti, contrairement aux possibilités d’unité du prolétariat ».
Il fut encore candidat socialiste aux cantonales d’octobre 1937, où il obtint 1 481 voix mais fut battu au second tour par Armbruster, et aux sénatoriales d’octobre 1938.
É. Clévy mourut pendant la guerre le 14 avril 1940.
il lui arriva de se retrouver quelque temps aux côtés du PC dans l’action commune, ainsi contre les Jeunesses patriotes de Taittinger en mai 1926.
Mais son influence baissait : aux élections municipales de 1929 sa liste n’obtint que 3 107 à 3 300 voix, lui-même étant le dernier. Entre les deux tours les radicaux l’abandonnèrent pour s’allier à la droite.
En février 1934, il participa aux manifestations antifascistes et retrouva Plard dans un comité d’action contre le fascisme qui organisa un meeting le 8 février.
Il était alors membre réélu aux divers congrès de la CE du Parti socialiste. Mais aux élections municipales de 1935, il ne fut pas candidat sur la liste de Plard bien que son parti y figurât. Dans un communiqué paru le 11 mai le PS lui reprocha d’agir « contrairement à l’intérêt du Parti, contrairement aux possibilités d’unité du prolétariat ».
Il fut encore candidat socialiste aux cantonales d’octobre 1937, où il obtint 1 481 voix mais fut battu au second tour par Armbruster, et aux sénatoriales d’octobre 1938.
É. Clévy mourut pendant la guerre le 14 avril 1940.
: É. Clévy a
collaboré au Socialiste, premier et éphémère organe troyen du POF, à La
Défense des Travailleurs qui prit la relève et dont il fut un moment le
rédacteur en chef. En 1920, il collabora à La Dépêche de l’Aube.
Extraits de :http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article106064
,
notice CLÉVY Émile, Charles , version mise en ligne le 4 novembre 2010
voir post Villa Jules Guesdes.
voir post Villa Jules Guesdes.
Libellés :
coopérateur,
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socialiste,
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Pays/territoire :
Troyes, France
mercredi 5 novembre 2014
Pierre JOIGNEAUX 1815-1892 député, sénateur, journaliste, républicain
Monument Pierre JOIGNEAUX 1815-1892
par Mathurin MOREAU
Beaune
année
|
1898
|
auteur(s)
|
|
personnalité(s)
|
Mazeau (commanditaire)
|
historique
|
En 1893 est créé à Paris un comité central pour l'érection du monument
Pierre Joigneaux, sous la présidence de M. Mazeau, sénateur de la Côte d'Or ;
c'est lui qui choisit l'artiste et recueillit la majorité des souscriptions.
En 1893, la maquette du groupe sculpté est réalisée par Mathurin Moreau,
sculpteur né à Dijon et exerçant à Paris. En 1896, l'oeuvre est en cours
d'achèvement dans l'atelier du praticien Henri Godet ; en 1897, elle est
exposée au Salon des Beaux-Arts à Paris. Le piédestal est édifié en 1898 par
E. Louvain et Cie, maîtres carriers et entrepreneurs à Comblanchien d'après
le devis dressé le 24 juin 1898 par M. Deschamps, architecte de la ville de
Beaune. Le monument fut inauguré le 11 septembre 1898. Inscriptions portées
sur le piédestal : A / PIERRE JOIGNEAUX / 23 Xbre 1815-26 JANVIER 1892 (face)
, REPRESENTANT DU PEUPLE / MEMBRE DE L'ASSEMBLEE NATIONALE / DEPUTE /
SENATEUR / DE LA COTE D'OR (à gauche) , PUBLICISTE ET AGRONOME (à droite) ,
SOUSCRIPTION PUBLIQUE/1898 / MATH.-MOREAU / 1898 (face postérieure).
|
description
|
Groupe composé d'une colonne supportant le buste de Pierre Joigneaux ; à
gauche, une jeune femme personnifiant la Côte d'Or et tenant une palme se
tourne vers le buste, à droite, un ange inscrit le nom de Pierre Joigneaux
sur une tablette ; il est encadré d'un cep de vigne, d'une gerbe de blé et
d'une charrue.
|
Pierre JOIGNEAUX, ami des républicains troyens et aubois, Julien Joseph JACQUIN, Claude Joseph HABERT, Napoléon Ambroise COTTET, Charles Casimir NOEL dit PISTOUF participa à de nombreuses réuions politiques à Troyes à partir de l'année 1848. Dans son journal "La Gazette du village" il évoquera l'action de Charles NOEL dit PISTOUF dans les années 1850 et il publiera son éloge après son décès à Saint Mards en Othe en 1890.
Libellés :
Charles Casimir NOEL,
Pierre JOIGNEAUX,
Pistouf
Pays/territoire :
Beaune, France
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