La Dépêche de l'Aube et l'association CEMOA proposent une exposition aux Archives départementales de l'Aube à l'occasion du centenaire de cette publication.
Quelques-unes des planches présentées...
Quelques-unes des planches présentées...
Les travaux de démolition du Grand hôtel de Troyes près de la gare, permettent d'avoir, provisoirement, il est à craindre, des vues dégagées de l'immeuble art déco de l'architecte troyen René Roger, 10 boulevard Carnot..
Ce bel immeuble était encastré dans une petite cour privée rendant impossible la prise de photos non déformées par le manque de perspective.
Stanislas Bouquot, imprimeur-libraire 1790-1863, éditeur du Nain tricolore en 1816, ce qui lui valut quelques désagréments.
Alfred Dufour, dit d'Astaffort, l'un des gendres de Bouquot 1834-1898. Journaliste puis imprimeur-éditeur après son mariage avec Louise Bouquot. en 1860. Louis Bouquot, jeune veuve du professeur, journaliste Jean Magister décédé en 1857.
La deuxième fille de Bouquot, Rosalie Léopoldine, épouse en 1861 Charles Henri Gautrot qui reprendra provisoirement le volet librairie des activités de son beau-père, le volet imprimerie- édition étant dévolu à Alfred Bouqot qui adoptera le nom composé Dufour-Bouquot....
Cette carte postale, avec une photo , prise avant l'élargissement, de la future rue Raymond Poincaré, montre côte à côte , encadrées par les deux charrettes, l'imprimerie Dufour-Bouquot, à gauche et le la librairie papeterie des Ecoles à droite.
Ces deux batiments situés au 41 et 43 rue Notre Dame, seront détruits.
Cela explique pourquoi la rue Emile Zola, nouveau nom de la rue Notre Dame, est dépourvue des numéros 41 et 43. La rue Raymond Poincaré passe entre le numéro 39 à sa gauche, et le numéro 45 à sa Droite (maison Devred).
Plaque posée au dessus de l'entrée du 82 place de la Bonneterie à Troyes.
Le futur président Herriot est né le 5 juillet 1872dans l'appartement de sa grand mère maternelle, veuve Collon.
La déclaration de naissance est faite deux jouis après par son père âgé de 35 ans, lieutenant au 93ème régiment de ligne en garnison à Nantes.
La mère de l'enfant est Jeanne Eugénie Collon âgée de 19 ans.
La déclaration de naissance est cosignée par Victor Eugène Collon, 53 ans, curé de Saint Pouange.
Triste nouvelle, la revue irremplaçable "La Vie en Champagne" lancée en 1953 annonce sa disparition faute de ressources financières et d'un lectorat suffisant.
Grâce au dévouement de ses animateurs qui se sont relayés pendant près de 7 décennies , elle a contribué à la diffusion régulière chaque trimestre d' études de qualité.sur l'Aube et la Champagne
Qu'ils en soient remerciés, notamment les derniers animateurs, Jean-Louis Humbert et Marie-Dominique Leclerc..
On ne peut que regretter le silence des autorités locales .
Son site internet
http://lavie-enchampagne.com/
est encore accessible et permet de se rendre compte de la contribution de cette revue à la vie culturelle de la région.
Ou bien, en consultant le site de la médiathèque du Grand Troyes
https://troyes-champagne-mediatheque.fr//
Paul Georges VERNEYRAS
Né le 19 mai 1898 à Troyes (Aube), mort le 19 mai 1996 à Mathaux (Aube) ; commis du textile ; secrétaire de la Fédération des syndicats professionnels chrétiens de Champagne ; dirigeant de la CFTC ; résistant ; député MRP (1945-1951).
Fils d’un gardien de la paix agnostique et d’une brodeuse qui devint croyante sous l’influence de son fils, Paul Verneyras fut, dès l’âge de quatorze ans, commis dans une entreprise de bonneterie où la répartition sociale était particulièrement tranchée : d’un côté l’aristocratie de la maille, de l’autre tout le reste, c’est-à-dire tout le prolétariat exploité. Le jeune commis en faisait partie. Il fréquenta cependant les patronages catholiques comme ses amis d’école. Vers 1913-1914 des Jésuites de l’Action populaire, venus de Reims, s’efforcèrent de secouer un peu la léthargie spirituelle de ce milieu populaire, ce qui ne laissa pas indifférent le jeune Verneyras.
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, Paul Verneyras fut particulièrement sensible au développement des luttes et aux conseils des pères Jésuites avec lesquels il avait conservé des relations. Aussi s’efforça-t-il de lutter, sans perdre pour cela tout lien avec l’Église. Il milita d’abord à la CGT comme beaucoup de futurs dirigeants des syndicats chrétiens originaires du milieu ouvrier mais quitta cette organisation dès 1919 parce qu’il considérait qu’elle était traversée par des courants trop politiques, trop idéologiques et, surtout, parce qu’il y décelait une attitude profondément antichrétienne.
Après cette rupture, Paul Verneyras connut une véritable carrière de dirigeant syndicaliste chrétien. Il fonda le syndicat des employés puis celui des ouvriers de la bonneterie. Il fut secrétaire de l’Union départementale de l’Aube puis président de l’Union régionale de Champagne, enfin membre du Conseil national de la CFTC à partir de 1929 puis membre du bureau confédéral. Dirigeant du syndicat chrétien du Textile de Troyes, il participa activement au comité d’action du textile constitué en 1927 par Marcel Cuny* (pour la CGTU), Driffort* (pour la CGT) et lui-même pour les chrétiens. Cette action commune contre les baisses de salaires annoncées se poursuivit en 1928 et 1929 et un accord fut finalement signé avec les employeurs. En 1936, Verneyras signa les accords avec le patronat au nom de la CFTC.
Paul Verneyras était, en 1939, l’un des leaders de la CFTC. Il avait été délégué au Ier congrès de la CFTC (1920) et le fut de nouveau aux IIe et au IIIe. Il était très lié à Gaston Tessier*.
Son action dans la Résistance lui valut après la guerre d’être parlementaire et d’occuper des fonctions de responsabilité dans la presse. Il fut délégué de Libération-Nord à l’Assemblée consultative provisoire en 1944-1945 dont il démissionna en juillet, conseiller municipal MRP du 6e secteur de Paris en 1945-1947. Paul Verneyras était alors commerçant. Il représenta le 3e secteur de la Seine à la première Assemblée constituante (1945-1946), puis à l’Assemblée nationale de 1946 à 1951. Il quitta le MRP en 1951 et siégea comme non-inscrit. Il était le troisième élu de la liste de Marc Sangnier.
Il avait épousé le 18 avril 1922 à Troyes Marie Cinier.
extrait du Maitron, par Michel Launay
Pour tout renseignement, contacter le Président 07 88 22 94 02
Une longue amitié s'est maintenue entre les les familles Millard et Farjasse.
Jean Auguste Millard, député de l'Aube en 1848, Denis Dominique Farjasse, préfet de l'Aube en 1848 révoqué en 1849.
Les contacts seront poursuivis avec une proximité politique, D Farjasse étant conseiller départemental radical de la Seine et Oise sous la Troisième république.
La correspondance échangée entre Jean Auguste Millard et le professeur Napoléon Cottet dans les années 1870 confirme la persistance de l'intérêt de la famille Millard pour la situation politique dans l'Aube et à Troyes en particuli.
IDenis-Dominique Farjasse déclare le 15 janvier 1878 à Paris le décès de Louise Eleonore Veinante épouse de Jean Auguste Millard et mère du Docteur Auguste Millard.
Monument funéraire de la famille Millot Aix-en-Othe
médaillons d’Emile et Ernest Millot : par Gustave GUILLEMIN 1894
Date de création : 1900
Historique : Ses trois frères étant morts sans descendance, Hermance Millot s’attache à leur donner une sépulture digne et commande ce monument.
Description : Monument de style indochinois à trois étages. Au-dessus du
soubassement, un édicule porte, sur chacune de ses faces, un petit portique
abritant au Nord, la copie en bronze du buste du Dr Jules Millot, à l’Est et à
l’Ouest, les médaillons en bronze d’Emile et Ernest Millot, par Gustave Guillemin..
Matériaux : granit
Sculpteur(s) : Guillemin, Gustave
(Ampilly-le-Sec, Côte-d'Or 1862 - Douai 1925)
Personnage(s) représenté(s) : Millot, Emile,
Ernest et Jules
Architecte : Montenot M. G.
Inscriptions :
sur l’édicule, face nord : Jules
MILLOT 19 avril 1827 12 juillet 1894 / Docteur en médecine
sur l’édicule, face est : Emile
MILLOT / Inspecteur des postes à Paris / Né à Aix-en-Othe le 20 novembre 1825 /
Décédé à Cherbourg 5 août 1872 en compagnie de son parent Charles DELAUNAY
Directeur de l’Observatoire de Paris ;
face ouest : : Ernest MILLOT /
Explorateur négociant / Né à Aix-en-Othe le 26 juillet 1836 Mort à Ben-Thuy
(Annam) le 29 mai 1891
face sud : Basille MILLOT / médecin
à Aix-en-Othe depuis 1818 / 8 mars 1793 19 août 1869 /Amaranthe MILLOT son
épouse / 15 février 1794 28 janvier 1881 / Hermance Delliat MILLOT 24 avril
1831 19 avril 1922
.
sur le piédestal, face nord : SCIENCE-HUMANITE ; face est : TRAVAIL-DEVOIR
/ Noyé en rade de Cherbourg le 5 août 1872 sur la pyramide, face nord : FAMILLE
MILLOT
sur les médaillons d’Emile et Ernest Millot : GUILLEMIN 1894
RENAUDOT Georges Marius
Né le 28 décembre 1890 à Aix-en-Othe (Aube), mort le 3 octobre 1964 à Aix ; employé dans le textile ; coopérateur ; libre penseur.
Fils de bonnetière et bonnetier, Georges Renaudot fut employé de bonneterie, contremaître de fabrication et enfin représentant. Mutuelliste dès 1904, il fut secrétaire puis président de la société mutualiste « L’Union des travailleurs d’Aix-en-Othe ». Il était coopérateur à « La Ménagère » d’Aix (dont son père, Emile Arsène, avait été l’un des fondateurs vers 1895) lorsque celle-ci fusionna en 1919 avec l’UDC de l’Aube.
Secrétaire du comité de section, il participa à l’action menée dans la région en vue de la fusion avec les coopérateurs de Champagne en 1931. Élu administrateur des coopérateurs de Champagne en 1939, il fut réélu à ce poste jusqu’à sa mort en 1964.
Président de la Ligue des droits de l'homme d'Aix-en-Othe 1932
Pendant l’Occupation, il adopta une attitude d’hostilité à Vichy, ce qui lui valut d’être proposé comme maire par le comité local de Libération, en septembre 1944. Il fut élu maire et le resta jusqu’en 1964.et construisit le collège en 1957.
Membre de la loge « L’Aurore sociale » de Troyes (Grand Orient), chevalier Rose-Croix, il milita à la Libre pensée.