mercredi 26 avril 2017

Discours de Gabriel-Isidore Grisier au banquet réformiste de Château Rouge juillet 1847



 Le journal "Les débats littéraires et politiques" publiait le 13 juillet 1847 une version plus complète de l'intervention remarquée du républicain aubois Gabriel-Isidore Griser pendant le banquet réformiste du 9 juillet 1847.

mardi 25 avril 2017

Buste de François-Joseph Audiffred 1807-1892 par Alfred Boucher

  Musée Camille Claudel - Nogent sur Seine

François-Joseph Audiffred par Alfred Boucher


François Joseph Audiffred voit le jour à Troyes le 24 janvier en 1807
Décédé à Paris le 18 février 1892
Avocat
Adjoint au maire du IVe arrondissement
Juge au Tribunal de Commerce de la Seine
Vice-président de la « Paternelle »
Président de la Société académique de l’Aube.
Philanthrope





lundi 24 avril 2017

Quelques oeuvres de Paul Dubois au musée Camille Claudel

 Buste de Paul Dubois par Vincenzo Gemito

Statue équestre de Jeanne d'Arc


Paul Dubois naît le 18 juillet 1829 à Nogent-sur-Seine dans un milieu bourgeois : son père est notaire et maire de la ville.

Paul Dubois est pensionnaire au Lycée Louis le Grand, à Paris, et prépare l'Ecole Polytechnique. Mais il doit arrêter cette préparation pour raisons de santé. Il entreprend alors des études de droit, mais inspiré par son grand-oncle Jean-Baptiste Pigalle (1714-1785), il est de plus en plus attiré par la sculpture et la peinture

Après avoir étudié à l'École nationale des beaux-arts, Paul Dubois part pour Rome où il copie les antiques et se lie d'amitié avec d'autres sculpteurs, Henri Chapu (1833-1891), Alexandre Falguière (1831-1900) et des musiciens comme Georges Bizet (1838-1875).

En 1860, Paul Dubois envoie ses premières œuvres qu'il expose au Salon de Paris. Trois ans plus tard, il obtient une médaille pour "Saint Jean Baptiste enfant" et "Narcisse au bain". En 1863, il épouse Henriette Pelletier qui lui donnera 2 enfants. En 1865 et 1876, il obtint une médaille d'honneur au Salon des Beaux-Arts.

Peu à peu, Paul Dubois devient un artiste reconnu et les commandes arrivent : "La Vierge et l'enfant Jésus" et le célèbre "Chanteur Florentin". De 1874 à 1878, il est conservateur du Musée du Luxembourg et, en 1878, directeur de l'Ecole Nationale des beaux Arts. Considéré comme l'un des membres du groupe des "néo-florentins", il reçoit de nombreuses commandes dont "Pasteur" par le mécène Jacobsen et la statue équestre de "Jeanne d'Arc" en 1895.

Il décède en 1905 d'une pneumonie, 5 ans après sa femme.

Quelques œuvres :
- Saint Jean Baptiste enfant (plâtre au Musée des Beaux-arts de Troyes, bronze au Musée d’Orsay, Paris, Salon de 1863),
- Narcisse au bain (Marbre, Palais du Louvre, Paris, Salon de 1863),
- Le Chanteur florentin (bronze, Musée d'Angoulême, Musée d’Orsay, Paris, 1865),
- La Vierge et l'enfant Jésus (Eglise de la Sainte-Trinité, Paris, Salon de 1867),
- Le Chant (façade de l'Opéra Garnier, Paris, 1869),
- Eve naissante (bronze, Petit Palais, Paris, 1873),
- Le peintre Henner (Bronze, Ecole Nationale Supérieure des Beaux-arts, Paris, Salon de 1875),
- La Charité (1876),
- La Foi (1877),
- Tombeau du général de La Moricière (cathédrale de Nantes, 1878),
- La Méditation (1878),
- Mlle Henriette Germain (Musée Paul Dubois-Alfred Boucher, Nogent sur Seine, Aube, Salon de 1879),
- Alexandre Cabanel (buste, Musée Paul Dubois-Alfred Boucher, Nogent sur Seine, Aube, 1882),
- Statue équestre du connétable Anne de Montmorency (entrée du château de Chantilly, Oise, 1886),
- Charles Gounod (Salon de 1886),
- Louis Pasteur (buste, Musée Paul Dubois-Alfred Boucher, Nogent sur Seine, Aube, 1888),
- Statue équestre de Jeanne d'Arc (place Saint-Augustin, Paris, 1896),
- Monument à Frédéric Chopin (bronze et pierre, Jardin du Luxembourg, Paris, 1900),
- La Douleur (Tombeau du père de Paul Dubois, Cimetière de Nogent-sur-Seine).
biographie extraite du site de Nella Buscot

http://www.nella-buscot.com/sculpteurs.php?idsculpteur=scu0020&lng=3

voir aussi un post de 2012

vendredi 21 avril 2017

Général Saussier Félix-Gustave, Troyes 1828, Luzarches 1905




 Portraits du général Félix-Gustave Saussier, né à Troyes le 16 janvier 1828, décédé le 18 décembre 1905 à Luzarches. Inhumé le 23 décembre 1905 à Troyes.
Elève du lycée de Troyes où il avait pour ami  Henry,l'un des fils de l'inventeur Julien Joseph Jacquin. Il entra à l'école militaire de Saint Cyr en décembre 1848 et fit une brillante carrière militaire ( retracée dans le Dictionnaire des célébrités auboises, publié en 2016).
Elu député de l'Aube en novembre 1873, il participa à la consolidation de la Troisième république et ultérieurement s'opposa au général Boulanger.
Il avait deux frères, Victor Saussier, agriculteur à Viapres le petit et Louis Saussier, industriel sur Troyes, vénérable de la loge L'Union fraternelle qui s'opposa à Napoléon III lorsqu'il imposa son candidat à la tête du Grand Orient de France. Sa soeur Elise Saussier était l'épouse de Gabriel-Isidore Grisier, ami également de la famille Jacquin.
La famille Grisier-Saussier acheta en 1852 un manoir à Bures sur Yvette, le Château de la Vierge, dans lequel le général Saussier avait sa propre chambre, que l'on peut encore voir, appelée "la chambre du général".

lundi 17 avril 2017

La Laborieuse de Troyes et sa bibliothèque populaire et démocratique


   La bibliothèque démocratique et populaire de la Laborieuse.
photo extraite d'une plaquette de présentation publiée en 1931.


Deux livres de Charles Gide sur la Coopération et les Sociétés coopératives de consommation ayant appartenu à cette bibliothèque, trouvés récemment dans un dépôt-vente du département.







dimanche 9 avril 2017

samedi 8 avril 2017

La Ruche populaire, rédigée et publiée, par des ouvriers 1847



Toste" de Gabriel Isidore Grisier au banquet réformiste du Château-Rouge le 9 juillet 1847.
Gabriel Isidore Grisiér, né à Vauchassis dans l'Aube en 1807, a épousé à Troyes en 1839 Marie Elise Victoire Saussier, soeur du futur général Saussier. Ami de l'inventeur Julien Joseph Jacquin avec qui il avait tenté de planter un arbre de la liberté sur la place d'arme de Troyes en 1831, il est candidat aux élections législatives dans l'Aube en 1848, il décède à Bures sur Yvette en 1875 après avoir mené une carrière de négociant sur Paris.

mercredi 5 avril 2017

Kiosque Brissonnet, jardin du Rocher






Rénovation du kiosque à musique du jardin du Rocher édifié en 1889 grâce au legs de 200 000 francs donné à la ville de Troyes par Jean-Baptiste Brissonnet (1797-1882). Ouvrier bonnetier devenu fabricant de bas à Paris.

Napoléon par J S Saint-Amant 1825


 J S Saint-Amant co-auteur en 1825 de ce "Précis de l'histoire de Napoléon" a été troyen de 1831 à 1836, il était le fondateur du journal "Le Progressif de l'Aube", du "Précurseur de l'Aube et de l'Yonne", animateur de clubs d'opposition et particulièrement suivi par la police.
JS Saint-Amant était né à Paris,  Jean-Amant Soleil. Homme de lettres, lié avec les associations "Aide toi le ciel t'aidera", " pour la liberté individuelle et pour la liberté de la presse", il fonda des journaux à Buenos-Aires entre 1826 et 1828 et après son séjour troyen où il côtoya le commandant de la garde nationale Perrot-Prailly et le journaliste Benjamin Pance, futur préfet républicain, il se rendit en 1836 au Brésil avec sa femme et sa fille.