vendredi 31 mai 2019

BERTHELIN Egmont Avocat, conseiller municipal de Troyes 1844-1860





BERTHELIN Egmont
Avocat, conseiller municipal de Troyes 1844-1860,
 
 bâtonnier de l’ordre des avocats de l’Aube en 1853, membre résidant de la Société académique de l’Aube (1857-1860)
Né à Troyes le 8 juin 1807, décédé à Troyes le 1 mai 1860

Fils d’un négociant troyen qui a épousé, le 10 avril 1806 à Hambourg, la fille d’un médecin philosophe, poète et musicien Carl Johan Heise (1744-1826).
Deux de ses frères nés à Troyes seront décorés de la Légion d’honneur : Louis Charles, polytechnicien, ingénieur des Ponts et chaussées (1809-1885), Louis Antoine, inspecteur du contrôle des Postes et télégraphes (1830-)
Egmont Berthelin est membre de la Loge troyenne « L’Union fraternelle », orateur en 1851, vénérable maître en 1853.

Lettre du président de la loge » L’Union fraternelle », Louis Saussier au Maire de Troyes, le 9 mars 1854

La loge de Troyes a auparavant contribué au financement des salles d’asile de Troyes en versant 200 francs par salle. L’avocat Egmont Berthelin, président de la loge en 1853, s’est rendu dans les salles d’asile pour constater l’utilisation de ces dons. La ville de Troyes a sollicité une nouvelle aide que la loge, à son grand regret, est dans l’incapacité d’honorer compte tenu de l’état de ses finances et de ses dépenses de bienfaisance…
 
Bibliographie :
Lettres à M. le Comte Daru. Chemin de fer de Paris à Lyon par Troyes et Dijon. En réponse au rapport par lui présenté, au nom d'une sous-commission, à la Commission supérieure instituée par décision royale du 22 juin 1843, à l'effet de donner son avis sur le choix à faire entre les différents tracés pour l'établissement des grandes lignes de chemins de fer classés par la loi du 11 juin 1842. Imprimerie Anner-André (Troyes) 1843

Usages locaux ayant force de loi dans le département de l’Aube. Recueil officiel, Troyes, 1856
Usages locaux encore en vigueur dans le département de la Marne, Paris (Troyes), 1857

Étude sur Amadis Jamyn, poète du XVIe siècle, Mémoires de la Société académique de l’Aube, tome X, 2ème série, 1859

vendredi 17 mai 2019

Décès du troyen Gustave CARDON en 1865 au Mexique




Le 18 décembre 1865, l’état-civil de la ville de Troyes enregistre sous le numéro 952 la transcription de l’acte de décès de Gustave CARDON, fils de l’imprimeur Louis Charles CARDON et de Marie BAUDRY.
 Gustave CARDON, fusilier au 62ème régiment de ligne, premier bataillon, 2ème compagnie, né le 24 mai 1840 à Troyes, célibataire, domicilié à Bar-sur-Aube est décédé à Mazatlan (Mexique) le 22 septembre 1865 à 5 heures du soir, par suite de péritonite.

Voir ci-dessous un article sur d’autres troyens décédés pendant l’année 1863 au Mexique.


vendredi 3 mai 2019

Le Quai, salle de spectacle troyenne





La nouvelle salle de théâtre troyenne « Le Quai » 5, rue Léon Couturat  a repris le bâtiment construit en 1938 par l’architecte L.E. Bridoux et l’entrepreneur G. Weiss pour le patronage Saint Nicolas.
C'est une initiative de la Compagnie des 3 scènes de Christian Brendel et Maria-Pascaline Naudin.


Lucien Bridoux (1897-1952) : un parcours d’architecte

 


Mis en ligne  sur le site du journal L’Union
 le 27/01/2019 à 14:27

Selon les recherches de Jean-Louis Humbert, agrégé d’histoire et ancien président de Sauvegarde et Avenir de Troyes, Lucien Bridoux est issu d’une famille de mécaniciens de Soissons (Aisne), et succède à Troyes à l’architecte Félix Bouton, professionnel très actif à Troyes décédé en 1926.
« Il vit boulevard Victor-Hugo puis s'installe 1, avenue Doublet où il est décédé le 30 août 1952. Il est Croix de guerre 1914-1918, il est également officier d'académie », précise l’historien.
Maisons particulières, lotissements, bâtiments scolaires, architecture industrielle, son œuvre est diverse, dense et largement centrée sur la période Art Déco. Actif dès 1925, il travaille jusqu’à son décès en 1952.
Le garage Louis Brenckle, rues Cottet et Charles-Delaunay à Troyes (1925-1931) est son premier chantier connu. En 1929, il réalise l’extension de la bonneterie Journé-Lefèvre (Sainte-Savine) et parallèlement, il aménage et agrandit les entrepôts de la Ruche moderne (rue Coulommière,1929-1952). Pour l’industriel, Jacquot, il intervient sur l’usine, construit un lotissement (1936), puis la villa patronale, à Pont-Sainte-Marie.
À Saint-Julien, il est l’architecte habituel de la municipalité. Groupe scolaire Robin-Noir (1932), hôtel de Ville, bureau de poste, lavoir. Auteur de la Poste de Pont-Sainte-Marie (1938), il est ausi le concepteur de plusieurs villas particulières. La villa Testard, la villa de Pierre Delostal, dite villa « Mission » (1932), enfin la villa Jacquot à Pont-Sainte-Marie (1936).